• Il sera une fois...

     

     

    Une île. Le soleil. Mon ombre qui s'étire indolente sur le sable au grain fin et ce zéphyr qui murmure... A l'horizon la courbe d'une ligne  fine. Se mêlent les limbes d'une vie  scindée de son passé qui ne veut se fondre tout à fait.

     

    J'aime. Ta voix me dit de conter l'histoire de cette enfant puis de cette femme qui a son tour anima son paysage quotidien de pages d'amour. Je promets. 

     

    Sauras-tu jamais combien ton regard a comblé pour moi l'avenir à lui seul. Jour après jour, tes premiers pas, ton premier sourire, ta douceur. Mon enfant, mon amour.

     

    Une île, là bien cachée au fond de mon esprit. Seule la foi parvient à en trouver le chemin.

     

    Sur le manège des saisons, les montagnes, les plaines, Un film qui sans fin déroule son négatif de couleurs, de sons. J'entends les rires, les sanglots et ce zéphyr gonflant encore ses voiles qui éloigne larmes et pluies.

     

    C'est promis, je te raconterai avant que le long sommeil ne m'emporte, le canevas d'une existence jamais achevé, qu'il m'a fallu recommencer maintes fois par crainte du dénouement.

     

    Mais ce soir, si tu veux, prends ma main. je t'enmène avec moi sur cet îlot. Je t'aime.

     

    Il sera une fois...

     

    A ma fille.

     

     

    Il sera une fois...

     

    Il sera une fois...

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    17 commentaires
  •  

    C'était hier...

     

     

    http://francoisemethot.blogspot.fr/p/galerie_29.html

     

     

    Qui étais-tu mon inconnu

    Toi qui un jour m'est apparu

    Toi que jamais je n'ai revu

    Dis-moi oh qu'es-tu devenu

     

    Depuis le jour où je t'ai vu

    Le moment où tu m'as souri

    Ta pensée ne me quitte plus

    Et je pense à toi mon ami

     

    Autour de moi rien que l'ennui

    Heure sans fin qui s'évanouit

    Je reste là les yeux mi-clos

    A me morfondre le coeur gros

     

    J'aurais voulu te retenir

    A l'instant où tu me croisais

    Mais je n'ai que le souvenir

    De ton regard et de ton rir(e)

     

    Qui étais-tu mon inconnu

    Toi que jamais je n'ai revu

    Dis-moi oh qu'es-tu devenu

    Mon ami me reviendras-tu

     

     

    C'était hier...

     

    J'ai retrouvé un poème. Il y a fort longtemps que

    je l'ai écrit. J'étais vraiment très jeune, douze, treize ans.

    Précoce rêveuse, je m'inventais déjà mon univers

    qui me semblait plus doux à vivre...

    Aimer et être aimer.

    Merci de me lire.

    Anne-Eymeraude

     

    C'était hier...

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    12 commentaires
  • Délires

     

     

    Depuis quelques temps,  le soir, j'ai beaucoup de difficultés à trouver le sommeil. Préoccupée par l'intendance du quotidien,  les hautes sphères d'un esprit en ébullition sans doute (sourire). Allongée, face à la télé,des images. Quelques flachs permissifs, s'agitent alors durant ces heures tardives au travers de pubs, dévoilés, ordinaires.Un ballet où les chiffres remplacent les mots... Soupirs

    .

    Je délire, pas toujours en phase avec cette génération dont je m'éloigne avec nostalgie et pourtant... 

     

    Tous ces outils fabuleux mis  à notre portée, s'avèrent à double tranchant. Ils faussent, à mon humble avis, la donne et les esprits! Obtenir ce que l'on ne possède pas, semble devenir si simple... Il suffit d'un petit CLIC...

     

    Je te veux, je te prends... CLIC... Trente quatre centimes d'euros la minute !

    ... CLIC ... tu me diras que tu m'aimes et moi je ferai semblant de te croire, au prix où je te laisse me baratiner, c'est la moindre des choses...

     

    CLIC... CLIC... L'horloge tourne, les secondes puis les minutes et le coeur, je ne mentionne que ce muscle pour demeurer soft, se met en branle à en perdre le souffle! 

     

     

    Mais pourquoi cela me perturbe t-il... Je n'ai rien d'une femme pudibonde, mes récits et certaines images suscitent un espace dans lequel l'érotisme trouve sa place... Alors...

     

    Ne suis-je plus en phase avec cette société qui est la mienne, artificielle où  l'argent facile et la violence ont remplacé une certaine douceur de vivre. Je sais HIER avait ses exactions, moins connues puisque les médias n'avaient pas la même importance, pourtant je persiste à penser qu' AUJOURD'HUI nous offre un spectacle délirant!

     

    Devant Oscar mon P.C. (Objets inanimés avez-vous donc une âme)... Je peux dialoguer avec le monde entier, entretenir maintes relations grâce à des sites, boites de Pandore ! m'inventer un personnage dans des jeux vidéos, interactifs"Jeux de rôle"les appelle-t-on...  Prétendre être celle que je ne serais jamais mais qui se pliera à ses délires afin d'offrir du peps à une vie linéaire.

     

     

    Et puis il en résulte ce que je réprouve du plus profond de mon être... Le déchaînement, l'aggressivité gratuite, prendre, voler, violer! Le chaos d'un monde en perdition, si ceux qui nous gouvernent ne voient pas plus loin que leur dogme personnel. L'incivisme vit ses plus belles heures, et se pratique à tout va le politiquement correct, alors que dans l'ombre des âmes frémissent de colère devant trop d'injustices!

    Fait-on encore la différence lorsque les infos nous montrent des corps gisants à terre avec ceux d'un quelconque film... Moi parfois j'en doute. Le modernisme  porte-t-il en lui cette part d'égoïsme qui fait que l'homme est un loup pour lui-même. Cette phrase qui n'est pas de moi, me confronte a ces contradictions qui jalonnent la conscience. 

     

    Je ne suis que ce que je suis, je ne juge pas mais j'éprouve le besoin de partager avec Vous ce ressenti... Le virtuel ne remplacera jamais à mes yeux, la réalité. Une rencontre, la douceur d'une peau et son parfum, la beauté d'un regard ou du soir qui descend après une journée chaude. le partage des mots avec leur son et tout le reste, TOUT ce qui fait... la Vie quoi!

     

    Délires

     

    Délires

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    9 commentaires
  •  

     

    Juste pour le plaisir!

     

     

    Tu veux qu'on s'aime longtemps?

    C'est bien longtemps

    C'est presque aussi bien que toujours et c'est moins prétentieux.

     

    patrice Leconte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juste pour le plaisir!

     

    Le meilleur de la vie se passe à dire

    "Il est trop tôt", puis

    "Il est trop tard"

     

    Gustave Flaubert

     

     

     

     

    Juste pour le plaisir!

    L'Homme est comme le loup,

    Vivre pour aimer,

    Celui qui s'en va seul à travers

    la forêt paie je ne sais quelle étrange dette.

     

    Jean-Marc.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juste pour le plaisir!

    Juste pour le plaisir!Juste pour le plaisir!

     

     

    Demain, 15 août, fête de l'Assomption. Pour beaucoup c'est un jour de prières, qu'il soit beau et rempli de joie.

    Pour moi il me ramène chaque année  vers un souvenir.

    Une petite fille, heureuse de se rendre à l'église, pour cette occasion,  dans sa jolie robe à fleurs Elle se prénomme Myriam et aujourd'hui est maman de trois beaux enfants!

    Bonne fête Ma fille, je t'aime.

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    12 commentaires
  • Pris sur Internet.

     

     

    L'aube parfumée de rosée caresse de son auréole l'horizon..

    J'ouvre un oeil puis le referme. Mes gestes m'entrainent malgré moi. Etrange. La hauteur me brouille l'esprit... Je tangue et virevolte autour de nuages cotonneux. Je m'y repose un bref instant puis reprends ma course! Que  c'est beau ! 

    En bas la terre. J'aperçois d'immense champs jaune d'or. A perte de vue, des prés à la mousse émeraude se balancent sous la caresse appuyée du vent! Ce dernier gonfle et enfle, créant de vastes tourbillons ! L'océan d'herbes folles harcele faune et mortels... Soudain je m'élance, ivre de liberté! Je ne sens plus mon corps et mon esprit aérien laisse éclater sa joie! LEGERE!

     

    Je souffle, je me retourne, me retrouve la tête en bas, ivre de tout ce qui m'entoure, je n'ai pas assez de mon regard pour enmagasiner par chaque pore de ma qintessence ce sentiment inexplicable qui m'anime!

     

    Lentement je glisse sur la lame d'un rai de soleil, c'est amusant ça chatouille, ça sent le chaud... Aie !!!! Vite je la quitte  afin de retrouver la tiédeur de ce magnifique aurore !

     

    La fatigue me prend, je m'étire tant bien que mal, curieuse sensation...Trouver un endroit où me reposer... Alentour rien que la campagne, des arbres, un étang. Une large surface lisse, figée. Comme l'eau doit fraîche, l'idée me tenaille, m'y laisser flotter, déposer mon âme et m'endormir... Un peu... 

     

    Curieuse idée... 

     

    Et c'est ainsi qu'à l'aube d'un été lumineux, une petite plume, duvet soyeux, au fil de l'onde se laisse porter. Avant de couler lentement vers l'abbysse de ce rêve, sur les notes effrénée d'une musique !

     

    Pris sur Internet.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    7 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires