• De fil en aiguille.

    Guido Cagnacci(Italie 1601-1681)

    De fil en aiguille.

     

    De fil en aiguille.

     

     

    Il est des jours dont on voudrait zapper les heures. Réjane se lève pourtant de bon matin. Elle hisse son volet roulant. Là-haut, un coin de ciel bleu fait cligner ses yeux de la même couleur ! Une belle journée se dit-elle.

     

    Ce n’est pas encore l’hiver et les derniers feux de l’été semblent étirer à l’infini, la longue traine d’une flore à peine vacillante qui ne veut pas s’endormir.

     

    Vite, la douche, le café chaud qui fume dans le bol et que l’on boit à petites gorgées, pour ne pas se brûler la langue. Ensuite quelques exercices de gym et prendre la voiture.

     

    Mais pareils avec l’orage, les sentiments, les ressentis vacillent se bousculent sous les averses que nous concocte le quotidien. Et de cela nous n’y pouvons rien.

     

    Réjane alors se perd dans ses pensées. Tourbillon de questions sans réponse, elle a envie de lâcher prise.   Lorsque la gorge serre de son étau, un cœur blessé… Oui, s’asseoir là ou n’importe où et fermer les yeux.

     

    Il suffit de si peu, l’équilibre fragile d’un être en perpétuelle quête, déroutée par l’Autre.

    Aimer ne suffit pas…. Aimer n’est pas assez.

     

    De gros nuages joufflus et coléreux heurtent l’azur. Le grondement d’un univers évanescent 

    Semble se calquer à sa posture prostrée. Dans sa tête, les portes claques. Elle invective l’injustice et cherche à endiguer ce flot de colère qui lentement envahit ses membres, son corps. Absurde constat  que cette bouffée de chaleur qui la prend comme le désir fortuit surprend l’amante entre des mains expertes.

     

    Vivante, vibrante… Le courroux, fait les joues roses, la sensualité aussi. Il suffit que frémisse en l’âme le désir, universel celui-ci. Connaître, reconnaître sa fragile entité et pourtant agir avec l’éternité aux chevilles. Qu’importe alors la médiocrité de celui qui n’a rien compris.

    Agir avec courage, persuadée que Demain sera plus beau qu’aujourd’hui.

     

     

    Réjane… Qui es-tu vraiment.

    De fil en aiguille.

     De fil en aiguille.

     

     

     

     Francine Vanhove

     

     

    D'après Guido Cagncci

    Martha rebuking Mary Forher Vanity 

     

     

     

    Une amie a répondu à mon texte d'une manière particulière.... J'ai aimé

    alors je le partage avec Vous! 

    Eymeraude.

     

    Oh ! que c'est joli ce blog ! nani m'a parlé mais il fallait que viens voir. Et en plus tu as de la musique !   nanipeinture Bon, maintenant tu me laisses parler OK !  Qui es Réjane ? tout le monde se pose la même question...on fait comme Mr Poirot .  Et bien, elle dit qu'Aimer ne suffit pas, Que ce n'est n'est pas assez.

    Réjane a besoin d'être vraiment Aimée. C'est une chercheuse qui ne se contente des miettes. C'est peut-être quelqu'un de plus dans cette planete qui a été blessé et c'est pour ça qu'elle cherche et cherchera jusqu'a trouver ! 

     

    Tu peux pas la fermer un peu ? Elle veut savoir comme tu vas.

    Eymeraude je peux te dire, que lorsqu'elle rigole, notre planete est vers le ciel. 

    Bisous !!!   "ah si je l'aurai su je ne serai pas venu" super le bon Français !!! 

     

    MERCI NANI, à toi aussi petit Gibus".!

     

     

    Réjane, oui qui est-elle vraiment... Réflêchissez...

    Cherchez bien tout au fond de votre âme....

    Que votre nuit soit douce...

    Eymeraude♥

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    19 commentaires
  • Les images de cette page sont prises sur Internet. 

    ♥♥♥ 

     Comme le temps passe vite! A peine le week-end  se termine

    Qu'un autre se profile! 

    Pas le temps de souffler ni se s'arrêter...

    Pourtant moi j'aimerais fouler dans le sous-bois

    La feuille mordorée carquante sous le pied!

    ♥♥♥♥♥

     

    Le soleil capricieux darde de ses rayons

    les champs des alentours

    le toit de nos maisons

    ♥♥♥♥♥

    Mais la pluie s'en viendra

    chanter sur nos carreaux

    enfouissant la chaleur 

    loin de tout renouveau

    ♥♥♥♥♥

     

    Nous attendrons alors

    Que s'annonce le jour

    où tout refleurira

    à la bonne saison...

     

    Alors en attendant vivons l'instant présent...

    Très bon week-end à Vous... Où que Vous soyez !

    Prenez-bien soin de Vous mes ami(e)s.

    Je Vous aime.

    Eymeraude ♥

    ♥♥♥♥♥

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    35 commentaires
  • Souvenir.

     

     

    Chut...

    L'ombre envahie la terre. Les ténèbres nimbent ma tranquille demeure.

    Je suis seule, enfin pas tout à fait. Mon ange gardien  de son souffle guide  mon

    inspiration et ma plume. Il veille bien tard cette nuit. Au dehors 

    l'asphalte humide brille sous la bruine silencieuse

    comme autant d'étoiles au firmament.

     

    Mes paupières lourdes, ne veulent pourtant pas se fermer. Rêver, écrire, se laisser

    aller au son d'une douce mélodie. On dirait presque la fresque du bonheur, fragile et douloureuse.

    Vous savez, comme cet instant figé au fond du coeur qui suinte malgré l'envie de la conserver là, bien au chaud.

     

    Je sens ta respiration  mon ange, qui glisse le long de mon cou, fantasme d'un désir latent, 

    à la façon des héros d'une route de Madison.

    Tes doigts caressent doucement mon visage, les yeux rivés aux miens, matière intemporelle

    qui se mélange à ma chair.

     

    Heureuse enfin apaisée, mon âme s'évapore par dessus le toit des maisons,

    flotte jusqu'à toucher l'astre lunaire dont la blême clarté farde mon regard embué.

    Il se projette bien au-delà de toute réalité.

     

    Je te rejoins alors Toi qui dort...

    Et me fonds en une myriade de mots qui noircit de sa quintessence, la page blanche de ma nuit.

    Je vis.

     

    Chut...

     

    Chut...

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    8 commentaires
  • Avec des mots imposés, écrire une histoire.

    Sainte..Sermon..Songe…Sonnerie…Signal..

    Sévir…Souiller…Sauver….Seconder….Sortir…

    Sévère… Stupide…Sordide…..Sage…

    Merci Ghislaine !

    http://egedane06.wordpress.com/

    Défi. L'Atelier D'Egédane.

     

     

    Défi. L'Atelier D'Egédane.

     

     

    Maudit réveil.

    Posé Sur un coin de la table de chevet, le réveil impassible, de sa sonnerie stridente,  me sort brutalement d'un songe.

    Son œil énorme me fixe. Mécontente, j’essaie en vain d'éviter le sermon stupide et lancinant de ce bruit ravageur. D'un coup sec, j'appuie donc sur l'intrus. Rien n'y fait!

    L'œil persiste, sévère, et le son infernal passe la seconde jusqu'à envahir tout l'espace ! Quel boucan !

     

    Comment pourrais-je m’en délivrer... Pas envie de me lever; Il fait sombre. A la fenêtre, le réverbère du trottoir de ma rue, reflète sur la vitre de la chambre, les traces de pluie. Elles souillent le décor, comme la larme ébauche son sillage sur un visage. Il n'est pas temps de mettre le nez dehors! Il fait encore nuit!... Je veux ignorer ce signal infernal, ce serait le plus sage.

     

    Se lever, sévir l'impertinent. Allez oust ! A la casse le réveil ! ... A travers l'embrasure ouverte, défenestré l'indésirable! .... Un bruit sourd, puis le silence enfin.

    Avec convoitise, se plonger sous la couette, s’étirer de tout son long et s'endormir.

     

    Dring!!!!!!!! Dring... Quel est ce vacarme !  Non c'est impossible, cela ne se peut pas! .... Sainte Vierge je vous en prie... Et me voici assise sur le lit, les yeux écarquillés.

     

    Il fait jour, une douce clarté réchauffe l'habitacle... Et là, sagement juché Sur le coin de la table de chevet... Pff ! … Allez debout! 

     

    Eymeraude. 

     

    Défi. L'Atelier D'Egédane.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    19 commentaires
  • ...

     

     

    "A l'automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent,

    à l'automne de la vie, ce sont nos souvenirs"

    Flore Des Dunes.

     

    Un jour s'en va l'autre s'en vient

    Un couplet et puis son refrain

    Le dimanche se fera  gris

    Car c'est l'automne qui l'ennuie

     

    Le long des ruelles mouillées

    Mes pas iront battre semelles

    Dans mon imper bien camouflée

    Des averses me moquerais

     

    Car Octobre frileux jaloux

    Chasse à grand vent l'été si doux

    Il offusque par son courroux

    Et rend le paysage flou

     

    Un jour s'en vient l'autre s'en va

    Ainsi en est-il de la Vie

    Alors au revoir mes amis

    Portez-vous bien jusqu'à lundi!

     

    Eymeraude 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    15 commentaires