• Le galbe d'un mollet

    Une peau de satin

    Que caresse la main

    Le regard au lointain 

    Semble chercher en vain

    L'objet de ce désir 

    Que tenaille sans fin

    De lointains souvenirs 

    La belle s'alanguie

    Au sein de la pénombre

    Dévoilant sans pudeur

    L'envie de ses ardeurs.

     

    Eymeraude

     

    J’ai connu mille vies embrasées passionnées

    Moi me coulant de l’ombre réclamait sans un mot

    Le regard impudique et charnel de l’autre

    Cruelle je le fus mais sensuelle bien plus !

    Que je les ai trompé ces amoureux  mortels !

     

    Mes tendres libertins au rire carnassier

    Aux lèvres entrouvertes sur mon sein dénudé

    Tel un sphinx  blessé sous le sable du temps

    Je me suis relevée le visage défait sans trace d’un regret

    Entre mes bras lovés ils croyaient en l’aveux

    Qu’une bouche écarlate déversait éffrontée

    Assoiffée de rancœur et de vaine tendresse

     

    Les rais d’une lumière pourfendent sans faillir

    L’opacité de l’âme a jamais fustigé

    Qu’importe la clarté ou son obscurité

    Puisque le cœur fendu sans nulle cicatrice

    Ne ressent plus tristesse ni désir

    Ou bien alors… Un seul

    Celui de s’endormir.

     

    Eymeraude.

     

     

     

    Spencer Reid: "On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages, et la douleur diminue... mais elle ne disparaît jamais. Rose Kennedy."

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    Aujourd'hui jour particulier : Mon petit fils Ethane a 11 ans !

    Que l'amour que j'ai pour lui soit porteur de joie! 

    Je m'absente également, je profite des heures heureuses pour faire la nique

    à tout le reste!... Rien que des choses agréables qui font aimer

    encore un peu plus la Vie !

    Je Vous emmène avec moi... 

    Amitiés, Eymeraude.

     

    ...

     

     Si tu me caches dans tes bras

    Tout contre toi les yeux fermés

    Ma douleur s'évanouira

    Sous la chaleur de tes baisers

     

    De nos émois, l'altération

    Dans la douceur transformera

    Je t'aime... Je crois... Toi.

     

    Eymeraude.

    Petites nouvelles de Vous à moi.

     

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    Bon mardi!

     

    Vous voulez la Paix : créez l'amour. 

    Victor Hugo.

     

    Bon mardi!

     

    Femmes fatale

    Idéale sur le papier glacé

    A la réalité ton image fluctuée

    Dérobe l'abondance

    de ton âme flouée. Bon mardi!

     

     

    Bon mardi!

     

     

    Bon mardi!

     

    Bon mardi!

     

    Un nouveau jour, un début de semaine, qui je l'espère

    Vous sera salutaire. J'avais envie ce matin de partager 

    des mots plus légers...

    Juste Vous dire... Bon mardi.

    Amitiés,

    Eymeraude.

    Bon mardi!

    Une pensée pour les Philippins

    Bon mardi!

     

     

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    Hommage

     

    Hommage

     

     

    Hommage

     Le 24 août 1914

    En une seule journée, 24000 soldats

    firent le sacrifice de leur vie

    Pour notre pays.

     

    HommageHommage

     

    Hommage à EUX....

    Qui ne sont plus. Nos chers Poilus!

     

    Hommage

    Comme c'est étrange c'était il y a longtemps... 1914

    Mais ces mots résonnent en moi... Si j'écoute...

    Si j'observe... Tout semble changer et malgré tout RIEN ne change.

    A chacun sa guerre..

    Des tranchées - La seconde ! - La grande - la Mondiale !

    Bactériologique- psychologique. Nucléaire.

    Que sais-je. Actuelle, elle offre un masque d'indifférence mais au fond c'est la même.

    Souffrance- Injustice-Crimes contre l'humanité

     Serait-elle  l'essence de notre être, pour se moduler ainsi au fil du temps, selon les rites, les croyances... La modernité.

    Elle se glisse à travers les mots et prend mille et une formes...

    La Guerre cruelle qui fait de l'Homme la bête immonde...

    Puisse-t-elle UN JOUR et à JAMAIS disparaître.

    Tel est mon souhait.

     

     

    Hommage

     

    Le prix du Sang... Lorsque la vie n'a plus valeur..

    Comprendrons-nous un jour...

    Sera-t-il encore temps.

    QU ILS NE SOIENT PAS MORTS POUR RIEN!

     

    Hommage

     

    Hommage

     Armistice signée le 18 novembre 1918

    dans le Wagon à la clairière de rethondes

    Pas loin de chez moi, dans la forêt de Compiègne.

    Je l'ai visité.

     

     

     En 1944 Mon père écrivait.

     

    Pourquoi faut-il sur cette terre

    Lorsque les hommes sont heureux

    Qu'il existe encore ds frontières

    Pour rendre les coeurs mahleureux

     

    Car si certains dirigeants savent

    Que la guerre leur donne de l'argent

    Ils devraient songer à ces braves 

    Qui meurent en laissant leurs enfants!

     

    La Patrie vous appelle !

    Ils osent dirent au micro 

    De ces postes menteurs

    Afin que l'homme ne puisse dire

    Pour qu'elle raison faut-il que j'meure

     

    Et le jour où dans une chaumière

    Un maman pleure son bonheur

    Un homme ose lui dire d'être fière

    Car il est mort au champs d'honneur

     

    Ouvriers paysans de France 

    Souvenez-vous que ces hommes sans coeur

    Lorsque vous êtes dans la souffrance

    Rient car vous faites leur bonheur.

     

    Jean CARON.

     

     

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  • ♥Déjà.♥...

    Ce texte je l'ai écrit il y a plus d'un an... Aujourd'hui grâce

    à mes enfants, mes petits-enfants et une personne qui est là pour moi

    J'apprécie Noël.... Réjane existait déjà... 

     

    ♥Déjà.♥... Et toujours!

     

     

    Une saison comme une autre, murmura Réjane.

    La froidure qui mord et pique les visages et ce décor où seuls les tons de gris, de blancs sont présents… Je n’ai envie de rien.

     

    Noël ne me fait pas sourire, pas même ces fantômes qui vont et viennent en cohorte indisciplinée, sous les illuminations de vastes magasins regorgeant de denrées, de cadeaux, à l’affut du présent désiré !

    Noël ! Ne l’ai-je jamais aimé… Je comprends l’impatience de l’innocence qui espère en cette nuit mystérieuse, celle du 25 décembre… Oui, moi aussi je l’ai tant attendu, enfant sans que rien ne me surprenne que l’indifférence, la colère et aussi les pleurs.

    Réjane soupire… Cet après-midi, sur le rebord de la fenêtre un merle s'est posé. Son bec jaune heurtant la vitre embuée semblait vouloir lui délivrer un message. Peut-être avait-il seulement froid, comme ce vieil homme accroupi à la porte de la boulangerie de la ville, cherchant un peu de chaleur, qui salue d’un murmure chaque passant blasé. Moi-même, j’avoue avoir détourné mon regard,  ne sachant  quelle attitude adopter.

    Sur la grande place, face à l’hôtel de ville enrubanné, la patinoire, encore vierge de toute trace de patins, attend ses fans, une musique entrainante s’échappe de toits en toits et autour se dressent de petits chalets qui pour la circonstance embaument la cannelle, les marrons chauds et autres friandises. Il n’en demeure une qui est vide et ne sera comblée qu’au crépuscule du vingt-cinq décembre.

    Une saison comme une autre ? …  Réjane, se sent fatiguée. Le soleil lui manque et sa brulure qui fait la peau couleur de pain d’épice aussi. Elle voudrait pouvoir fermer fort les yeux, et ne les ouvrir que dans une atmosphère douce où l’azur serait lumineux. Les fleurs du ciel, comme elle appelle, siffleraient sur les branches du bouleau feuillu d’un vert tendre !

    Je sais, il faut que la ritournelle continue de nous amener à travers son sillage, les jours, les mois, les saisons, sarabandes intemporelles et pourtant à chaque fois modifiées…

    Il en est ainsi et il en sera de même jusqu’à la fin des temps.

    Réjane, me sourit. Mon héroïne a compris. Lentement elle se détourne de ma page et lentement disparaît, entrainant avec elle la nostalgie de mes mots. Je demeure calfeutrée, me plongeant en cette torpeur, l’esprit engourdi.

    Non, vraiment cette saison ne ressemble à aucune autre.

     

    ♥Déjà.♥...

     Proverbe.

    En décembre fais du bois

    et endors toi.

    ♥Déjà.♥...

     

    Ce matin le temps est froid 5 degrés... Le soleil lui nous offre sa couleur et c'est bon! Je Vous souhaite un bon Week-End mes ami(e)s d'ici et des pays lointains! Merci de votre fidélité...

     

    Je Vous aime,

    Eymeraude-Anne.

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