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Il était arrivé dans sa vie alors qu’Elle venait de rompre avec
son amant. Mais avait-elle vraiment rompu, ou était-elle simplement partie et cet autre, avait-il été son amant, peut-être au début, puis…. Elle se posait encore la question. Elle conservait le souvenir d’un homme dont elle se sentait proche mais qui ne l’avait pas rendu heureuse. Sans doute ne l’était-il pas non plus. Mais c’était du passé.
Et puis Lui était arrivé. Elle pensait qu’ils deviendraient bons amis et ce fut le cas. Pourtant peu à peu et à son corps défendant s’instaurait la tendresse. Sa main, furtivement posée sur son genou lorsque côte à côte leur attention se fixait sur l’écran de l’ordinateur et qu’il la faisait voyager. Il lui parlait de ces pays, aux paysages surprenants, où le professeur passionné qu’il était, offrait à des jeunes d’apprécier, le goût de l’apprentissage au travail.
Une autre fois lui prenant le bras, pendant la promenade dans sa ville qu’elle lui faisait visiter, il lui avait murmuré deux mots. Deux simples mots qu’elle ne voulait pas entendre, pas déjà…
Et son regard à lui alors s’était embué, la laissant fragile.
Ils décidèrent de parler, de se parler car bien que leur entente fut excellente il n’en demeurait pas moins qu’ils étaient étrangers l’un à l’autre. Ce ne fut pas facile, elle maladroite autant que lui, s’en suivi un soupçon de mésentente qui les laissa désorientés.
Il choisit, car il était galant de repartir au gîte qu’il avait loué afin de venir vers Elle.
Elle, réfugiée au creux de sa solitude, se mit à réfléchir…
Il avait parcouru la moitié de la terre, par avion, afin de la connaître mieux.
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On me dit amoureuse
Mais je ne suis qu’heureuse
Et de quoi ou de qui
Pourrais-je donc rêver
Je suis partie si loin
Que son image floue
Se délaie lentement
Sans pleurs et sans regret
Le voyant titubé
Comme l'âme affaiblie
Qui se débat blessée
Pour effacer en moi
Tout sentiment d'espoir
Alors martiale et fière
Je me suis détournée
De ce destin j'ai fui
Pour mieux me retrouver
On me dit amoureuse
Mais je ne suis qu'heureuse
Enfin.
Eymeraude
Des mots en prose, jailli de cette jolie
et mélancolique mélodie.
"Aranjues Mon Amour"
Que ce début de Week-End Vous protège du froid!
Mon amitié Vous accompagne !
A Très bientôt.
Je Vous aime Eymeraude
Les images superbes sont prises sur Internet.
Merci à celles et ceux qui nous offrent leur talent.
Cadeau de Dalibalo
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La cathédrale de Beauvais de style gothique.
Hier soir l'émission "Des racines et des ailes"
A mis à l'honneur LA PICARDIE ENTRE TERRE ET MER.
Un moment très beau pour rendre justice à une phrase...
Toutes les régions sont belles, y compris la notre!
Oh la chauvine!!!!!!
Bonne journée à Vous!
Bisous gelés.... Anne- Eymeraude
http://www.courrier-picard.fr/region/notre-belle-picardie-dans-des-racines-et-des-ailes-ia0b0n262919Le L'église de mon village Villers-St- Sepulcre
Que j'aime.
Et le lien du blog d'un amoureux de notre village
Qui sait si bien nous raconter son histoire...
http://macewanata.over-blog.com/
tympan magnifique de la cathédrale.
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"Le rêve est une porte étroite, dissimilée dans ce que l'âme a de plus obscur et de plus intime"
C.G. JUNG
Ô nuit... Apportes- moi le bienfait de tes ténèbres... Me laisser glisser sur le fil ténu qui ouvre la porte des songes.
Retracer le parchemin des jours qui vont et viennent... recréer un monde. Me fondre dans une dimension où tout devient possible. Virtualité intime, douce sphère jonchée de symboles au réalisme extatique.
Je les touche ces chimères, silencieuses , amicales, elles me prennent la main, m'entraînent en une chevauchée bien au-delà de toute réalité. Je m'envole alors jusqu'au fond du labyrinthe lumineux, effluve de parfums suaves et hanté d'étranges regards.
Il me semble reconnaître ces lieux inexplorés de ceux qui ne croient pas. Je l'aperçois soudain...
Là, au coin le plus sombre, je découvre ses traits lumineux. Cher ange, tu attends depuis si longtemps... Il s'approche, m'enlace au son d'une danse effrénée et joyeuse. Atmosphère magique, je tourne et tourne encore! Délectable vertige, énigmatique métamorphose !
Utopie, sans doute penserez-vous... Pour moi, souffle vital. Si je m'abuse de fantasmes ?...
Que m'importe ! Ne me réveillez pas surtout... Venez plutôt me rejoindre.
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" J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de la peur
mais la capacité de la vaincre"
Nelson Mandela
Monsieur Nelson Mandela.
Qu'il repose en paix.
Claude Monet
La pie-Effet de neige 1869
Sur le tapis de neige tombé pendant la nuit
Tache noire luisante s'en va madame pie
Sa robe queue-de-pie lui donne l'air galant
Digne et le bec en l'air chemine en sautillant
La pie joyeuse qui dans l'air frais pépie
Sa jaquette d'ébène et son jabot laiteux
Lui donne un air guindé même un peu prétentieux
Mais Dame pie persifle et digne lève la queue
Sur le long d'une allée soudain son regard brille
Par quel miracle Ô Dieu une gerbe d'épis
Dans ce temps hivernal encore se trouver là!
De son oeil elle épie sautille ici et là
Mais non aucun intrus pour dérober sa proie
Nonchalante passive lissant son doux plumage
Elle s'en vient dandinant vers l'objet convoité
S'arrête se retourne surveille les parages
Tout en picorant ce festin inespéré
Picore pique encor les petits grains de blé
La voilà rassasiée le ventre bien rempli
Dame pie qui épie s'éloigne lentement
Puis peu à peu alerte le bec au vent
Gambade sur le sol recouvert de flocons
Sur le manteau neigeux tombé pendant la nuit
Une pie qui pépie une gerbe d'épis
Ritournelle joyeuse au bord de cet hiver
Qui réchauffe le coeur au rythme de mes vers
Un dernier petit tour la pie est repartie
Eymeraude
A Sarra.
Demain début du week-end... Prenez bien soin de Vous!
Restez bien au chaud, auprès de ceux qui Vous sont chers.
Je Vous aime mes ami(e)s.
Anne-Eymeraude
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