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Bonsoir les ami(e)s! Ce soir je vous offre quelque chose de particulier.... Oui, parce que j'avais l'intention d'écrire une nouvelle avec un canevas que je comptais bien suivre mais voilà j'ai un texte qui ne ressemble en rien à ce que je voulais au départ... Et cela me plait!
Les mots parfois font se qu'ils veulent... Lorsque l'esprit se laisse guider simplement par eux. Au début ils se mélangent puis changent de place, de sens aussi... J'ai failli m'y perdre mais enfin
la discipline a triomphé! Et moi j'aime!
et si Vous aimez aussi alors c'est gagné!
Bonne fin de dimanche et bon début de semaine!
Prenez-soin de Vous.
Je Vous aime.
Eymeraude - Anne.
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Bonne année ! Toi que je ne connais pas, toi que j’ai croisé dans la ville scintillante de ses guirlandes multicolores. Je marchais perdue dans mes pensées, minuscule parcelle d’un monde qui n’appartient qu’à moi. J’ai à peine aperçu ton regard brillant et pourtant il m’a troublé.
Les mains dans les poches, le col du manteau bien remonté, silhouette fragile, tes pas semblent hésiter. Aller à droite à gauche, s’avère sans importance. Les rues en enfilade, semblent désertes et seule la semelle de tes chaussures, marque la cadence d’une rengaine incongrue.
Absorbée par le spectacle joyeux de la foule emmitouflée envahissant la grand place, j’oublie pour un instant l’étrange sensation provoquée par cette improbable rencontre.Mais mon esprit toujours vagabond se souvient alors d’un autre temps, d’un autre lieu où il lui avait été donné de vivre un joli événement
Elle était petite et devant la vitrine illuminée de Noël, le nez collé à la vitre, son regard ne pouvait se détacher de l’adorable poupée assise sur le rebord d’une étagère. Sa robe de velours grenat, déployée tout autour d’elle, la faisait ressembler à une fleur ! De lourdes anglaises brunes, descendant jusqu'aux épaules encadraient son visage opalin. Ses yeux, sous d’épais et longs cils, étaient d’un bleu profond comme la couleur de certains océans lointains.
Il faisait froid, les passants frileux s’empressaient de retrouver la chaleur de leur foyer. La nuit insensiblement déposait l’étole sombre d’un mois de décembre ,sur les toits des immeubles, mais Elle, elle demeurait là, contemplant l’objet tant convoité. Combien de temps demeurera-t-elle ainsi sans bouger. Qu'importe! Toujours est-il que ce soir là resta gravé sur le grand livre du destin d'une vie. Et il fallut qu’une main prenne la sienne pour l’arracher à son désir
Un frisson parcourt ma nuque, me ramène à la réalité… Surprise, je réalise que je me trouve face à la devanture éclairée de paillettes et d’ornements festifs des galeries. S’offrent alors à l’envie, mille et un cadeaux destinés à faire des heureux ! . Dernières trouvailles informatiques ! Ordinateurs performants, tablettes aux formes diverses ! …
Et là dans un coin, sur une étagère de plexiglas, presque insolite, Une jolie figurine. Son teint de porcelaine, ses yeux ourlés de longs cils… Sur sa robe de velours grenat est posée une étiquette. « Poupée ancienne »…
Emue, je cherche en vain au travers du vitrage, un reflet… Celui de l’enfant que j’étais peut-être.
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Le peintre Bernard
Haïku
Intimité.
Douceur
Langueur
Torpeur
Ivresse
Caresse
Tendresse
Lauri Blank
Obscurité de l'ombre
J'entends soudain la main
Lascive
Qui soulève le voile
D'un corps
Vers son destin
Eymeraude.
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