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Le chiffre 8
Karol Bak Peintre polonais
Liberté-Egalité- Fraternité
Une journée particulière, que ce samedi 2014... J'aime bien que ce soit le chiffre 8 qui symbolise cette reconnaissance mondiale envers la Femme. Il n'a pas du être choisi par hasard. Pour moi il est le signe de l'éternité. Ni début, ni fin deux boucles qui se joignent, se rejoignent en lignes douces.
Un symbole fort et beau qui a son importance, ne serait-ce que pour nous rappeler que l'espèce humaine s'est forgé d'un Homme et d'une Femme. Que cet être si singulier porte en elle, la pérennité et quelques pages capitales de l'histoire du monde.
Je ne vais pas polémiquer. Je souhaiterais même que cet événement n'ai pas besoin de revenir chaque année comme un "devoir de mémoire"... Mais c'est ainsi. Beaucoup trop de Femmes ne sont pas reconnues, n'ont pas le droit d'exister, tout simplement.
Je me souviens de m'être battue, étant jeune, j'y croyais, je persistais à scander "A travail égal, salaire égal"...
Et bien je ne pense pas que ce soit encore le cas. Les lois évoluent, oui c'est certain mais loin d'être équitables... Il nous faut également faire preuve de vigilance en ce qui concerne certains droits acquis si durement, et résister face à certaines idéologies. Quelques pays en font malheureusement la cruelle expérience et les Femmes vont en payer le prix immanquablement.
A toutes mes semblables, je souhaite des 8 mars encore et encore plus valorisants,! Qu'elles accèdent au respect, sentiment que l'on doit à tout ce qui existe sur terre. Vers tous les coins de la planète, je clame par l'intermédiaire de la voix des deux chansons superbes, "bonne fête à Vous les Femmes", à celles qui sont comblées mais aussi à celles qui sont contraintes au silence ou subissent les pires exactions de cet ennemi atavique, guerre perfide, qui sous divers aspects, l'immole dans leur sauvagerie. Cela existe toujours... Une honte pour notre siècle ! Que malgré tout, elles ne perdent jamais l'espoir de voir régner enfin une justice sociale, politique... Humaine tout simplement.
Anne Caron.
« L'homme le plus important dans la vie d'une femme n'est pas le premier,
mais c'est celui qui ne laissera pas exister le prochain. »
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Karol Bak
Merci à Estrelita!
24 commentaires -
"Les grands moments de notre vie ne sont pas toujours immédiatement perceptibles:
il peut arriver qu'on en mesure l'importance sur-le-champ : mais il arrive
aussi qu'ils surgissent du passé, bien des années plus tard. Il en va peut-être de même
pour les gens".
James SALTER. Une vie à brûler.
Une journée merveilleuse... Le soleil m'a chauffé le visage tout au long de
ma promenade. Le merle siffle et le couple de tourterelles est de retour. Le mâle roucoule... Serait-ce déjà la saison des amours?...
J'éprouve un sentiment de bonheur, une sorte de plénitude devant le ciel si bleu tacheté de nuages légers comme de la barbe à papa!
Je fais une courte halte près du cimetière, un signe à celui qui n'est plus et qui était si jeune, trop jeune pour quitter notre terre.
Vous trouverez cela peut-être stupide mais lorsque mes pas me mènent sur cette route, je m'arrête systématiquement. Par dessus le muret, j'observe cette pierre tombale, sous laquelle un inconnu m'est devenu presque familier.
Sur une plaque, 1976-2011.
un sourire, le sien semble me saluer pour l'éternité.
Et maintenant, mon petit billet... Envie de parler de l'été... Trop en avance?...
Non, jamais lorsqu'on rêve!
Je suis confortablement installée dans le fauteuil. Il est dix-sept heures zéro neuf, sur l'écran de mon P.C. Oscar! Par la vitre habillée de voile blanc, le rayon de soleil, se faufile jusqu'à moi.
Sa chaleur, me fait somnoler, je me laisse emporter...
Je l'entends! La vague se meurt doucement à mes pieds. Mousseuse, elle me chatouille et me surprend.
Je marche le long de cette plage qui me connait si bien. Mon adolescence aventureuse et solitaire me ramenait souvent vers ses flots fougueux! Mes mollets sont mouillés d'écume qui éclabousse les pans de ma robe bleue! Il fait chaud! Pas un nuage! L'astre solaire inonde de ses rais cette toile paradisiaque. Au loin, un deux-mâts, file voiles déployées, pareil à ces oiseaux blancs qui sillonnent le ciel, laissant derrière leur passage une ride dans l'azur infini!
Et puis aussi, les cris d'enfants qui jouent, course au travers des dunes, château de sable que la marée, placide, effacera comme par magie. Les jeux de vacances!
Et puis je me retourne, ton visage apparaît, tes yeux rieurs, à l'affût de quelques blagounettes,
sensées me faire rire... Mais je garderai l'air sérieux face à ta mine déconfite ! J'aime te taquiner et tu me le rends bien !
Les heures s'écouleront... Tu verras comme ce sera beau.
Le moment de douceur.Ta main me tient avec tendresse, avec fermeté aussi, tu m'entraînes et je te laisse faire... Une mélodie qui flotte dans l'air parfumé d'embruns m'enveloppe de cette voluptueuse saison.
J'en ressens tous les arômes... Eternité d'une poésie façonnée de couleurs, de mots, de sensations si fortes!... Que je pourrais presque les toucher.
Le soir approche son manteau sur mon village. La nuit sera froide. J'ouvre grand mon regard sur cette
clarté qui s'effiloche... Mais bientôt... Oui je sais patience... Il reviendra le bel été.
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