Yvette Naubert
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Mon joli mois de mai
Tu reviens chaque année
Nous offrir en brassées
Tes clochettes irisées
Perles aux unes liées
Sur sa tige de jade
Qu'enveloppe léger
Le vert d'une cascade
Tu sais les dérober
Aux regards indiscrets
Patience il faut oser
Marcher dans la rosée
Et se laisser guider
vers l'effluve espérée
Secrets de la nature
Elle laisse son empreinte
Au cycle qui perdure
Tangible signature
Ainsi va la chanson
Et vogue son refrain
Au fil d'une moisson
D'une feuille rougie
Ou l'or d'une jonquille
La ronde des saisons
En joyeux tourbillon
Te ramène vers moi
Mon joli temps de mai
Joli mois du muguet.
Eymeraude
Le premier mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet
Muguet sois pas chicaneur
Car du donnes du bonheur!
Georges Brassens.
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PAC
Mes paupières sont lourdes, ma mâchoire me fait souffrir, plaie lancinante qui me laisse pantelant.
Tiens j'aperçois une lumière, des pas qui se rapprochent. Oh! Me voici rempli d'une chaleur bienfaisante qui pourfend le cours vigoureux de ma vie chaotique.
J'essaye de rassembler mes souvenirs. Voyons, la rue, oui c'est cela j'avançais paisible, à la recherche de quelque nourriture. L'air rempli de senteurs monochromes, semblait densifier le silence environnant. Presque pas de circulation, quelques passants nonchalants mais aucun de mes acolytes! A croire que la ville irradiait de somnolence soudaine,
Quand à moi, titubant, je m'accrochais tant bien que mal au pied du réverbère, exhalant de temps à autre un appel de détresse...
«Aidez-moi je vous en prie, j'ai mal, je vais mourir.»... Mais rien, seul l'écho de mon souffle court.
En arriver là et sans savoir pourquoi! sentir lentement Ses forces s'échapper sans aucune volonté de les retenir...
Et puis comme je je vous le disais il y a eu une sorte de miracle...Une chaleur et une voix OUI une voix qui se mit à résonner. Je ne comprenais pas tout, mais l'inflexion des mots parvint à adoucir ma souffrance. Fatigué, je laissais mes paupières se fermer, sombrant dans les ténèbres.
Aïe! Où suis-je... Une pénombre agréable m'enveloppe. Etendu sur une couverture je me retrouve couché sur le côté. La douleur perdure mais semble plus supportable, De longues jambes m'observent et levant légèrement la tête, j'aperçois une forme, je crois qu'il s'agit d'un homme!
Aussitôt je me recroqueville sur moi-même, L'angoisse frappe lourdement à mes oreilles!
«Dans quel guêpier me suis fourré,que vais-je devenir...»
Pourtant mes craintes sont vaines, le miracle continue, l'homme me fait boire par petites gorgées. Ses grandes pattes, me prodiguent caresses et le flot de ses paroles ets empreint de réconfort. Si je le pouvais je le remercierais! Lui rendrais caresses pour caresses... Les heures filent, il veille sur moi et sa nourriture me rassasie autant le coeur que le corps.
Pardonnez-moi mais il me faut me reposer. Je laisse le soin à la narratrice de déposer sur cette page ce qu'elle voudra, Mon existence sera se qu'elle doit être... Mais adoucie par la bonté de cet homme, j'ai confiance. L'avenir le dira!
L conclusion de ce début d'histoire, je veux le croire devrait être prémices d'une longue et franche amitié!
La vétérinaire a diagnostiqué un abcès à la mâchoire... Ou une tumeur.
Mais ceci est réel et s'est passé pendant le Week- End de Pâques!
J'ai eu donc envie de partager avec Vous ce morceau de Vie qui m'a émue profondément, J'espère que nous aurons de bonnes nouvelles lundi prochain!
... PAC est un gentil chat de gouttière et l'homme se prénomme Franck,,, Mon fils.
Bonne semaine à Vous. Je Vous aime.
Anne- Eymeraude.
21 commentaires -
Encore une fin de semaine et avec elle Pâques!
Fête où la foi rayonne pour les chrétiens.
Fête de joie pour les grands et les petits à la découverte de ce chocolat caché dans l'herbe, au creux d'aun arbre...
Fête où le Partage est important...
Alors que ce ces jours à venir soient source de bonheur pour chacun d'entre Vous!
Demain je viendrai Vous rendre visite!
Je Vous aime....
Anne-Eymeraude.
Par les lattes du volet roulant, filtre un nouveau jour ! Le matin se lève, Paresseux il étire ses nuages en longues écharpes soyeuses. Lovée au fond de mon lit je me laisse encore quelques minutes de bien-être. Frileuse, je sors mon bras de dessous la couette vers le plafond, puis l'autre et les voici qu'ils se rejoignent en un ballet gestuel !
Dehors pas un bruit, Seul le chant du merle... Il parle du printemps, de renaissance d'espoir dont la pérennité n'a pour unique lien que notre vécu, Je me retourne sur le côté, à l'opposé de l'aurore, Il fait si doux , emmitouflée de solitude, Je laisse mes pensées vagabonder... Mon corps s'endort, il va faire beau.
Je t'attends.
31 commentaires -
De sombres auréoles . Au centre, se dresse, sans pudeur, la pointe érectile de deux seins blonds.
Mamelons frileux qui sous l'ardeur furtive des baisers tressaillent en ondes mouvantes.
La bouche avide cherche, mignote chaque parcelle , grappille gourmande, le satin de la chair
moirée, luisante sous la faible clarté d'une nuit estivale!
Oasis vivant, vibrant qui se coule riant dans le lit de la vie, se roule, se déploie en deux longs remparts
contre le vide! tu rampes tel le naufragé... Tu te perds avec délice entre creux et dunes, avant de
rejoindre enfin ce volcan fougueux, asile désiré au fond duquel enfin vainqueur, le glaive marque de sa
sève à jamais la quintessence de toute existence!.
Jacques Lacan
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Une chanson et...
Moi je suis spontanée ! Je dis bonjour aux gens et maquille mes lèvres d'un grand sourire lorsque les mines autour de moi s'égrisent contre le mur gris du quotidien !
ça coûte pas cher et puis ça détend l'atmosphère,,,,
Je me souviens j'étais petiote et je chantais dans la rue, En ce temps là les fenêtres s'ouvraient bienveillantes, sur les chanteurs qui vendaient leur petits formats de chansons, Même qu'ils faisaient fredonner le petit peuple de Paris, Y avait pas la télé, mais le gros poste de radio rutilant, trônant bien en évidence sur la commode de bois sombre, dans la salle à manger. Certains soirs, pendant que maman reprisait les chaussettes je me juchais sur le petit tabouret bleu, écoutant assidue « Au théâtre ce soir » ou bien encore 'Reine d'un jour »,
Dix-neuvième Arrondissement... Pas riche,,, Populaire mais joyeux ! Comme un village ! avec le revers de sa médaille... Les cancans, les « on dit « ! Mais moi je m'en fichais petite rebelle déjà, pas tout à fait adolescente, mais vrai garçon manqué qui ne s'en laissait pas conter, je parcourais la rue du département, l'avenue de Flandres en compagnie de vilains blousons noirs! Des gamins qui derrière leur perfecto dissimulaient une fragilité, sensibilité des jeunes...
En ce temps là, c'était pain béni, on pouvait traverser Stalingrad, Barbés et les coins les plus reculés du canal St Martin,,, Jamais une ombre malfaisante n'aurait altéré l'innocence de la gamine espiègle mais gentille qui appuyait sur la sonnette d'une entrée d'immeuble puis s'enfuyait en riant avec les galopins !
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Je dansais au 14 juillet, au bal des pompiers, près des buttes-Chaumont, entourant de mes petits bras la taille fine de ma maman blonde comme les champs de blé,,,, J'ai toujours aimé danser, je n'arrêtais jamais ! Et puis chanter aussi,,, Je pense que dès mon plus jeune âge, je me fabriquais mon royaume , un royaume dont j'étais sans conteste, la reine. Il me suffisait pour cela de nouer le col de mon manteau, à l'aide du cache-nez autour de ma taille,,, Alors je virevoltais et tournais, tournais,,,, Jusqu'au jour où une dame vint vers moi pour me dire,,, Quelle jolie voix ! Aimerais-tu- chanter,,, Pour de bon ?(comme je disais!),,, Je m'en souviens, c'était en classe primaire, rue de Tanger. Mon professeur de solfège me complimentant me glissa dans la main un petit ticket de métro... Je répondis oui, un peu timide,
Mais là c'est une autre histoire.
CLIC SUR L IMAGE !
Edith Piaf... Pour Annie!
BON WEEK-END !!!!!!!!!
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