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STEVE HANKS
Par ces temps de folie, je préfère parler d'amour.
L'amour léger, voire un peu coquin
J'assume ma préférence, et de mes mots
La partage armure affûtée en des fantasmes innocents
Vers les quatre coins du monde...
STEVE HANKS
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CLIC sur Photo
Chair effleurée
Baiser volé
Sais-tu aimer...
Toi sans tricher
Destin voilé
Larme écrasée
Tout en douceur
Et sans douleur
Mon cœur se meurt
Passe le jour
Faisons l'amour
Au grès des mots
Au souffle chaud
Demain tronqué
Larme séchée
Je vais et viens
Pot de chagrins
Au lourd parfum
Je fuis m'endors
Soudain tressaille
Priant l'aurore
Qu'elle ne s'en aille
Ô pas encore
Se délecter
Se prolonger
D'un corps à corps
Et puis fermer
Les yeux
vers ce décor
Si singulier
Ma douce mort.
Vicente Romero Redondo
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Je suis Charlie et je pleure.
La haine et la peur ont touché en plein coeur un des emblèmes qui fait que malgré les vicissitudes, la France sera toujours un grand pays: LA LIBERTE D EXPRESSION!
Je suis mort avec mes amis, parce que notre planète vit des soubresauts provoqués par une poignée de fanatiques qui remplis de fiel, sans vergogne infiltrent ce cancer dans nos murs, la guerre.
Mais nous, ne nous laissons pas envahir par la rancoeur, montrons-nous dignes de ces artisans d'une liberté que beaucoup nous reconnaissent.
La religion ne doit en aucun cas devenir une arme...Elle ne doit pas être le détonateur d'exaction barbare! L'islam est un dogme tout comme ma foi ou la votre! Je suis peinée pour ceux qui le pratique et qui ce matin, souffrent d'un éventuel amalgame, que je ne saurais partager.
Ne pas céder à la peur... rester digne Pour que CHARLIE et ses comparses soient fiers d'avoir été ce qu'ils étaient, pour ces policiers qui même à terre ont été achevés lâchement. Sans oublier leurs familles...
Et cette femme policier ce matin à Montrouge... Toutes ces victimes de l'absurde.
La précarité qui fragilise sans doute, ne saurait devenir l'excuse pour tuer. La Tolérance devrait être l'unique étendard.
Soyons solidaires en cette journée de deuil . Je suis CHARLIE.
"PAIX AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE"
CABU
WOLINSKI
HONORE
TIGNOUS
Ainsi que tous ceux qui sont tombés sous le coup de la stupidité.
Reposez en paix.
POUR EUX... ET L'HUMOUR.
Pris sur FaceBook
A mes petit-Fils Josse, et Nicolas.
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Excessif... Injuste ... Impétueux... mais toujours passionné... Tu m'as aimé.
Ptit lou.
*
NORAC*
VICENTE ROMERO REDONDO
T'aimer
Quand au clair de mes rêves,
Ton regard me soulève,
Lorsque sur mes nuages,
J'aperçois ton visage!
Quand de fond de mes peurs,
Toi, tu m'offres ton coeur,
Lorsque dans mes silences,
Les souvenirs y dansent...
Je voudrais être voile
Pour danser dans tes yeux!
Je voudrais être étoile
Pour briller dans leur bleu!
Quand moi je suis tristesse
Toi tu es mon soleil
Lorsque je suis détresse
Ton sourire est pareil
à un bel arc-en-ciel!...
alors je suis ivresse
au fond de tes yeux;
alors je suis caresse
et c'est si merveilleux.
Pierre PHILBERT
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Il était une fois,,,
Une année s'évanouit dans le ciel froid, laissant la place à la nouvelle, qui frileuse a quelques difficultés à trouver son espace. Et puis les visages défaits des derniers réveillons, ne l'incite pas encore à se croire chez elle.
Périodes qui me touchent toujours, et je pense qu'il en sera toujours ainsi... L'enfance perdure pour la plupart d'entre nous. Dans un coin de notre cœur ou de notre âme, elle attend sagement l'aléa qui la fera se réveiller...
Il était une fois, un loup... pas de longues oreilles mais des dents longues qui sous le masque du quotidien dissimulait parfois un sourire un peu triste, un peu narquois . Dévorer sans scrupule celle qui croisait sa route était une de ses ambitions, consommer... Encore et encore.
Victimes consentantes, ses proies semblaient y trouver leur compte et le loup sorti de sa tanière le matin , y ramenait sans vergogne le soir, un désir latent qui tenaillait sans répit ses entrailles. Alors dans le silence du soir ou sur un air de Nougaro, de chercher au travers d'une lucarne, des images, profils sans pudeur, toile froissée d'un simulacre univers, son exigible pitance,
Un soir, à la sortie de l'hiver, Il croise une louve, De petite taille elle a parcouru maints chemins sans trop savoir où ils pouvaient la mener. Elle hésite face ce personnage qui, a force d'avoir hurler à la lune, semble ne pas comprendre toujours ce qu'elle lui dit,,, L’ouïe, sans doute lui fait défaut. Mais qu'importe l'éternel chasseur continue sa quête, car un affamé peut-il un jour être rassasié...
Ce couple atypique s'enlace, se repousse. Séductrice elle a envie de connaître ce comparse qui l'intrigue mais elle a peur, elle n'a pas confiance alors comment s'épanouir dans une relation, ou seuls des mots durs et crus, rythment le serment. Elle hume le son de sa voix, essaie de se l'approprier sans conviction. Il parle de vérité mais elle sent bien qu'il ment.
Alors une nuit, sans que l'astre de la nuit ne montre sa face, Ils entament l'ultime danse. Le savait-elle, le voulait-elle vraiment ou n'était-ce que de sa part , un défi! Leurs peaux enlacées, accouplés dans une transe ancestrale, ils s'élancent, se prennent, sans un gémissement, Leur regards les attachent, le silence les soudent... Jusqu'au bout.
Elle scrute l'obscurité, découvre son profil. Assoupi, il lui tourne le dos. Elle n'ose bouger,l'étreinte encore cuisante fait trembler sa chair, lui laisse l'amertume d'un plaisir partagé, la tristesse l'envahit... Un grognement... Deux, ensuite, ne demeure que le souffle régulier de l'homme endormi.
Par la fenêtre entrebaîllée,Une silhouette à la robe sombre et luisante se faufile lentement, enjambe la rambarde , saute... puis plus rien. La louve disparue, à l'aube naissante.
Elle ne reviendra jamais.
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