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Par Eymeraude le 29 Juin 2017 à 16:00
Hello !
Je pourrais vous dire que tout va bien... Ou que tout va mal, ou simplement que
cela ne va pas si mal que ça mais que l'envie n'est plus là...
Je suis née voici bien longtemps et mon existence , comme pour beaucoup
d'entre nous ressemble aux montagnes russes.
Pour être franche, j'ai éprouvé le besoin de m'éloigner, de taire mes mots plutôt
que de n'écrire que des fadaises.... Des syllabes sans profondeurs.
Le besoin de s'exprimer parfois engendre une souffrance. Ce fût sans doute le
cas pour ce qui me concerne.
Je n'ai jamais voulu noircir mes pages afin d'avoir des coms comme on dit...
Simplement pour "partager"... Pour mon plaisir aussi.
Je revenais de temps en temps sur ma page et retrouvais avec plaisir la trace
de certain(e)s ami(e)s.
Qu'ils en soient sincèrement remerciés.
JE ME SENS MIEUX , alors je reviendrai certainement. Cette planète virtuelle ,
je l'aime bien. Je ne saurais l'abandonner.
A très bientôt.
Anne. ♥
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Par Eymeraude le 31 Mai 2017 à 20:43
Une journée.
A demi allongée dans l'herbe haute, mon regard se perd vers la ligne d'horizon, que forment le ciel azuré et le vert tendre d'un vaste champ. Il s'étend face à moi, herbage dont les divers sillons, creusés dans la terre, semblent se rejoindre vers l'infini. Je me surprends alors à penser à ce tableau de Van Gogh que j'admire tant," Le champs aux corbeaux" peint par ce génie dans la région d' Auvers- sur-Oise .
Autour de moi, la campagne, rien que du vert, du vert comme j'aime. Celui des feuilles de l'arbre qui nous offre l' hospitalité d'une ombre bienfaisante. Je les entends murmurer, ramures se balançant sous le souffle d'un vent. Tant de couleurs en ce jour que j'en ai le tournis ! La nature est un spectacle extraordinaire qui se renouvelle sans faillir! Sa palette de couleurs magistrale que seul un créateur céleste et prodigue a pu créer, ne peut que nous émerveiller. "la beauté est dans le regard de celui qui voit"… En ce jour de fin de mai, j'ai le bonheur de voir, de sentir les parfums, les odeurs les sons, les murmures de ce fantastique récital végétal, d'un univers sans qui nous ne saurions exister.
A mes côtés une voix me parle. Elle me fait sourire, me fait rire comme ce champagne qui coule dans ma gorge et me pique le nez.... serait- ce cela le bonheur?... Un instant d'éternité, écrit dans le livre de la vie, avec pour symphonie, le coucou qui au loin répète sans se lasser sa prière printanière..A.C.
VINCENT VANGOGH.
LE CHAMP AUX CORBEAUX
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Par Eymeraude le 15 Mai 2017 à 11:26
GUSTAV KLIMT
Baisse un peu la lumière
Et viens là près de moi
Que passent les regrets
Nos colères nos émois
Parle-moi doucement
Comme tu sais le faire
Lèvres douces légères
Qui caressent mon cou.
Baisse un peu la lumière
Mon ange trop jaloux
Efface de ton coeur
Ces années de rancoeur
Repose sur mon sein
L'âme réconfortée
Mon enfant mon amant
Mon ami qui sans fin
Murmure je t'aime
Tellement.
Baisse un peu la lumière
Et viens t'en contre moi
Parler de ton désir
Tes mains seront caresses
Ivres d'une tendresse
Qu'une bouche assoiffée
Ne saurait étancher
Baisse un peu la lumière
Et ne faisant plus qu'un
Nous dormirons enfin
Dans une nuit satin
Dis baisse un peu la lumière.Anne Caron.
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Par Eymeraude le 1 Mai 2017 à 20:13
Êpitre à l'aimé.
Irène fût prise d'un soudain malaise...
Allongée, la figure dissimulée sous ses mains, des larmes brillantes comme des perles glissaient lentement avant de se perdre dans sa chevelure.
"Bonjour toi. Je vais bien, enfin je fais de mon mieux... Tu souris! Ah cela te vas bien, à toi de sourire... Que j'aime ton sourire... Je l'aimais tant ton sourire, que je l'ai mis là, bien au chaud au fond de ma mémoire. Lorsque le besoin de pleurer me torture... Je me le repasse, il me réconforte il me suffit de fermer les paupières !. Je revois ce sourire, et ton rire grand, comme toi, fort comme les éléments de la terre, les nuages dans un ciel d'été, tu sais le soir, quand la journée est bonne, qu'elle est belle et clémente, Lorsque l'air est chaud, chaud comme tes bras qui m'enlacent, me serrent, me serrent tellement fort que j'en perds la respiration. je lève mon regard vers toi... me noie dans le tien et la paix m'envahit, plus rien autour de nous n'existe !. Oui ton rire, tes lèvres, ton visage d'homme, buriné et beau, si beau.
Rien ni le temps qui passe, ni d'autres sourires ne sauraient effacer le tien. Et puis tes yeux, sombre comme le nuit, mais si doux lorsqu'ils se posent sur moi, j'en frissonne encore... Tu me tends les mains, je ne parviens pas à les rejoindre...
Les cieux s'assombrissent et j'ai soudain froid... Ce n'est pas parce que l'on décide de ne pas vivre avec l'autre qu'on l'en aime moins... L'existence n'a rien de facile à moins que ce ne soit nous qui nous la compliquions... La plante que tu m'avais offerte, a perdu son ultime feuillage il y a quelques jours... J'ai su alors.
9 avril 2017
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Par Eymeraude le 29 Mars 2017 à 22:31
Une journée ordinaire
"aujourd'hui il pleut mais demain le soleil brillera"...(Extrait d'une série tv)
Irène depuis qu'elle avait entendu cette phrase, ne pouvait s'empêcher de la dire, la redire cette phrase...
La murmurer au volant de sa voiture, en marchant sous le soleil de ce Printemps loquace après ces
jours où le froid raidissait encore la branche des arbres, faisait se presser les visages pâles emmitouflés.
Oui ces mots la hantaient sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi.
Depuis longtemps son regard mélancolique se posait sur l'entourage, faisant mine de rien.
A quoi bon se répandre en mots s'ils tombent dans le vide... Irène ne se faisait plus d'illusion.
Sur elle-même n'en avait-elle jamais eu, mais sur les autres, c'était une autre affaire. Son empathie
faisait d'elle la bonne copine à qui on peut tout dire. Qui comprend tout et se contente de sourire...
Mais Irène souffrait d'une implacable solitude. Accentuée par la perte de certaines connaissances de son âge, ou presque.
Elle s'était même surprise à s'arrêter devant la vitrine d'un magasin funéraire... "Le souvenir ne meurt pas il s'endort".
Tout un programme...
Cette douleur qui oppresse la poitrine, vous serre la gorge. Il vient d'où ce mal qui vous fait vous recroqueviller sur vous-même...
Personne ne voit cette ombre qui lentement envahit l'âme puis sournoisement se répand dans tout votre corps. Cela vous tombe dessus comme
une mauvaise grippe et vous affaiblit jusqu'à ce que vous n'ayez qu'une seule envie. Attendre désespérément la nuit afin de vous allonger, de vous endormir.
Une alccamie pour l'esprit qui durant le sommeil vogue, s'envole, s'éloigne de la matière afin de se régénérer comme qu'il peut.
De retrouver au réveil un peu de courage,car il n'est pas plus dur combat que celui que l'on mène contre soi.
Irène semble sortir de ses pensées. Elle cligne des yeux sous le soleil si fort et ce ciel si clair. Absorbée par ses pensées,
elle semble étonnée de se retrouver sur le trottoir. Où est-elle... A quoi pensait-elle... Ah! oui... Elle saura demain... Le scanner.
Hésitante elle fait fait un pas puis deux... Semble se redresser puis d'une démarche sure, traverse l'avenue.
Des mots s'échappent de ses lèvres... " Aujourd'hui il pleut mais demain le soleil brillera".
A Françoise Hardy.
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