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Par Eymeraude le 5 Février 2017 à 19:40
Souvent l'envie impérieuse de noircir la page taraude... S'empare alors en nous, comme une sourde voix qui parle, et murmure ces mots "écris" mais "écris donc".
Troublée par cette inclinaison ne sachant pas où cela pourrait mener, résister à la tentation. Parler de soi et par où commencer, décrire une vie que l'on voudrait sienne ou simplement la réinventer.
Les larmes coulent salvatrices. elles refont le chemin de la souffrance savamment dissimulée, que seuls les souvenirs font remonter à la surface.
La plume ou le clavier alors deviennent complices silencieux, déversent à l'infini, une seconde, une fraction de seconde qui fait renaître.
une fraction de seconde où tout devient possible !.
Le temps passe, les jours se déchirent sous la colère d'un volcan jamais assoupi.
L'être désarmé face à l'inexorable évidence de son éternité tronquée, laisse alors couler son âme...
Elle glisse sur la feuille, s'y repose un instant puis d'un battement de coeur dépose sa pensée.
A.C.
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Par Eymeraude le 2 Février 2017 à 13:53
Ô toi qui vas sans fin
Vers des jours sans demain
Veux-tu bien t'arrêter
Et venir me parler
Si tu veux bien m'apprendre
A déchiffrer ton coeur
Je saurai partager
Ce soir de Chandeleur
Bien plus qu'une coutume
A toi qui dort sans peur
A l'ombre du bitume.
Dans ces nuitées gelées
Dis-moi comment fais-tu
Afin de réchauffer
Ton pauvre corps repu
De ce mauvais alcool
Qui permet de tenir
Contre l'adversité
Sans trop anéantir
c'est à toi que je pense
Près de la cheminée
Où le parfum des crêpes
Se mélange au fumet
De bûches rubescentes
Des lueurs enflammées.
Le silence se fait
Nos regards un instant
Se sont croisés parlés
Sans mot sans un sourire
A éclairé ta mine
Avant de retourner
Vers la toile immobile
Que ton âme affligée
De te savoir tout seul
Dans cette obscurité
Froide comme un linceul
A fait vivre ce soir.
A.C.
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Par Eymeraude le 27 Janvier 2017 à 21:42
FABIAN PEREZ
La porte refermée, Irène le dos contre le mur, prit une profonde respiration.
Ce qui s'était passé aujourd'hui la laissait sans force et depuis plusieurs heures , elle ne pouvait s'empêcher de se remémorer chaque minute passée. Le sourire éclairait son visage.Les volets baissés ne laissaient rien filtrer de la ville au sol luisant sous le réverbère, et la nuit ne semblait pas exister!
Le silence l'enveloppait la rendant indolente apaisée. Irène quitta l'entrée se dirigea vers le miroir et elle s'y arrêta un instant.
Le regard perdu dans son reflet, elle semblait le voir, entendre son rire... Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait perçu... Si longtemps
qu'elle l'espérait sans impatience comme une évidence dont on a pas conscience.Et puis d'un coup, sans baguette magique, il étaient réapparus, le rire et la présence si particulière. Pourquoi se sentait-elle alors intimidée,
elle avait tant de questions sur les lèvres... Ne lui avait-il pas dit "je t'expliquerai"...Mais expliquer quoi et puis quelle importance ! Elle ne voulait plus rien savoir... Simplement savourer ces retrouvailles.
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Par Eymeraude le 21 Janvier 2017 à 18:03
C'est samedi. Elle rentre du travail. Dans la vaste rue Elle marche. Au loin les maisons s'allument une à une...
ELLE se dirige vers son appartement. Plus de deux kilomètres matin et soir mais ELLE aime bien et puis
pas trop le choix...
la voici dans sa chambre, elle regarde le reflet de la fille qui dans le miroir, esquisse quelques pas de danse,
elle a son sourire des grands jours.
Des yeux bleus rieurs, un top brillant de couleur or, une chevelure sombre qui tombe jusqu'aux reins...
Ah! Elle a failli oublié ces boucles d'oreilles qui sous la boule scintillante étincellent,
envoient leurs flashs furtifs aux quatre coins des murs! ET elle aime ça... Quand Elle danse Elle oublie tout...
Elle ne ressent plus rien que ce désir qui la trouble et la fait quitter l'espace, Plus rien d'autre n'existe
que la musique, ces rythmes qui l'envoûtent jusqu'aux premières heures de l'aube...
Et puis le corps repu de tant de bonheur, Elle rentrera seule vers son appartement. Ni le petit matin frileux, ni
le silence de la ville encore assoupie ne saurait lui enlever ce sourire qu'elle garde comme une promesse... OUI
QUAND IL LUI A DIT... TU ME FAIS PLANER.
Un hommage pour MONSIEUR Michel Delpech ♥
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Par Eymeraude le 13 Janvier 2017 à 01:46
La nuit glisse la neige, silencieuse et nos pas
comme un souffle léger de l'été trépassé s'évaporent
se noient sous son tapis poudreux .
Bonne et heureuse année 2017 à Vous mes ami(e)s... Bonheur, prospérité, santé surtout et beaucoup beaucoup d'amour et de paix... Mais pour ce moment ... Chut...BONNE NUIT !
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