•  

     

    Si c’était à refaire

    Je recommencerais

    Contournant les ornières

    D’illusions sans attrait

    L’ horizon aveuglé

    De paroles tronquées

    Que des lèvres avides

    Audacieuses cupides

    Déversaient sans vergogne

    Auraient pu je le crains

    Me perdre en un chemin

    M’éloignant de ce jour

    Où je l’ai rencontré

     

    Le hasard ne fut pas

    Le complice espéré

    Insondable agenda

    Sortilège agencé

    Qui nous laisse étonnés

    Face à la destinée

     

    Il s’en fallait de peu

    Pour qu’aucun de nos vœux

    Ne soit réalisé

    Facétie d’un triptyque

    Loin de nous modelé

    Par la main chimérique

    D’un rêve inachevé

     

    Je soupire apaisée

    De mes mots déposés

    Sur la toile teintée

    Car je sais aujourd’hui

    Avec félicité

    Qu’en vous parlant de Lui

    Douce réalité

    S’il fallait le refaire

    Je recommencerais

    Dispersant les ornières

    Vestiges d’un passé.

     

    Eymeraude

     

     

     

    Que le début de cette semaine Vous soit doux

    Mes ami(e)s! 

     

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  • IDEAL..Il était une fois... Erica et Luc formaient un couple bien assorti au dire des autres. Lui, grand, les pieds ancrés dans le réel, aimable, dynamique, avec l'appétit de vivre, de se réaliser… Sa devise: : « carpe diem » semblait lui réussir !

    Elle, de taille moyenne, pas très jolie mais les traits du visage, empreints d’un certain charme… Enfin un duo sympathique!.

     

    Et puis allez savoir pourquoi Erica au fil des jours, se mit à réfléchir… Sans doute  parce qu'un malaise inexplicable l'envahissait.  Elle croyait qu’il suffisait d’aimer, que le reste, c’est à dire le quotidien, serait la résultante de tout l’amour qu’elle avait envie de lui offrir… Mais un doute... Etait-elle essentielle à sa vie … Elle observait ce compagnon qui quelquefois perturbait ses pensées.  Ne lui répétait-il pas « on est un couple ! »… N'était-ce pas un peu réducteur? … En conséquence s'ensuivait un mur invisible, la réduisant au silence. Face à cette justification, que répondre... Sinon le voir continuer de vivre comme il l’avait toujours fait.A elle de prendre le train en marche si elle en était capable. Mais était-elle  assez adroite pour le prendre en route ce fichu train. L'idéal aurait été simplement de se sentir appréciée... sans doute utopique.

     

    Pas facile de s’investir au cœur d’une histoire déjà bien ébauchée. Les protagonistes ne sont pas interchangeables, Erica se sentait par moment délaissée, incomprise.

     

    Certain soir lorsqu’elle se retrouvait seule, par la fenêtre son regard cherchait l’astre d’argent, lanterne de la nuit ! Un soupir agitait son cœur… ce décor si parfait la ramenait inéluctablement à sa simple condition humaine, à cette évidence que l’on oublie parfois idéalisant sa propre existence afin de la rendre plus belle plus douce au milieu de ce rude univers. L’idéal n’existe pas, en ce qui concerne le simple mortel.

    A peine peut-on déceler ce brouillon de perfection dans le concept artistique, et encore n'est-ce que suggestif.

     

    Erica le sait bien au fond,  sa propre imperfection...  Et Vous qu’en pensez-vous.

     

    IDEAL..

     

    IDEAL..

    "La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur"

    Paul Eluard

     

    IDEAL..

     

     

     Que votre Week-End soit beaux mes ami(e)s!

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  •  Nu étendu, première oeuvre connue de Mariono Fortuny

     

     

     

     

     

    Tanagra alanguie aux cheveux emmêlés, d’un geste gracieux tu éponges ton front.Les courbes sensuelles de ton corps, attirent le rayon fripon du soleil. Ivresse du renouveau!

    La chaleur de l’été bouillonne à rendre flou le paysage, le ciel azuréen se confond au bruissement de l’eau du ruisseau attenant.

     Autour de toi la nature frissonne. L’abeille aux ailes d’or de son dard impérieux ,se délecte sans fin du cœur des fleurs. Elles s’offrent à son ivresse ouvrant grand leurs pétales… Sur les branches d’un arbre, l’oiseau crie d’allégresse, et au loin dans les champs, l’homme s’est endormi à l’ombre d’un buisson… Le silence rayonne d’une musique étrange…. Symphonie légendaire qui revient chaque année, pérennité joyeuse de la ronde du temps. La Nature entière exulte de beauté et d'amour !

    Emotion.

     

    A ta fraicheur je viens étancher ma langueur. Mon regard guide le flux puis se dilue en lui. Ectoplasme diaphane, je glisse vers l’abîme puis disparais… Douce métamorphose!

     

    Emotion.

     

    Emotion.

     

    Andrew ATROSHENKO 

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    32 commentaires

  •  

     

     Le soleil aujourd'hui nous sourit...  Je rêve face à mon clavier...

     Au delà  de mon écran silencieux, de ce fabuleux outil informatique

     j'imagine une vaste fenêtre! par instant se profile un visage, un sourire!

     

    Le virtuel que sont nos échanges, a donné naissance à une façon 

     étrange la magie de se rejoindre d'un bout à l'autre de notre Terre bleue!...

     

    Qui es-tu toi qui venu de si loin, me témoigne de ton amitié!

     De quel couleur est ton ciel, et les chemins que tes pas empreintent, sont-ils semblables

     à ceux de ma Picardie?...

     

    Le paysage des environs, grâce aux champs cultivés, ruisselle de l'or des fleurs de colza au parfum si particulier

     et les arbres déploient leurs branches ornées de ce vert que seule 

    la nouvelle saison peut offrir!

     Dans certaines régions, hélas, les inondations troublent la paix des saisons et des êtres...

     Tout n'est pas serein... Même les hommes se troublent dans leurs actions! Ils n'ont

     pas conscience de leur éphémère entité et se déchirent...

     

    Dis, Est-ce ainsi là où tu vis...

     

    Je sais en déposant mes mots, que rien et surtout pas moi ne pourra changer le Destin ...alors...

     Chaque jour ou bien dès que je le peux, je viens me réfugier dans mon antre et médite...

     Partager et laisser une infîme trace de mon passage afin que Toi si tu viens...

     Qui sait...

     

     

     

     

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    22 commentaires
  •  

     

     

    Hélène.

    Francine Van Hove

     

    Quel âge as-tu Hélène... Vingt... quarante, soixante ans ?... Seulement ,

    les pieds ancrés dans cette existence depuis longtemps, si longtemps, une éternité, alors...

     

    Ton regard se perd, rejoignant la sempiternelle question qui lasse ton âme,

    tu regimbes, rechignes contre cet isolement, dans lequel tu cohabites si étroitement !

     

    Quand et de quelle façon cela a-t-il commencé... tu n'en sais fichtre rien,

    d'ailleurs tu t'en moques, ne persiste que la frustration. Tu écoutes ceux qui se

    confient à toi, ceux aussi qui te demandent comment vas-tu, sans attendre la réponse.

    Formule de politesse, rien de plus.

     

     Hélène poursuit le chemin de sa méditation. Oui, il lui revient en mémoire, qu'elle participait

    Oh! il y a des lustres, à ce genre de réunions. Mais celles-ci étaient musicales.

    L'ambiance festive cependant consciencieuse lui prodiguait un bien-être certain.

    Bavadarges autour d'un café au goût un peu amer qui réchauffait, échanges de  ressentis

    sur le morceau déchiffré. Sa texture de voix, délicatement voilée, la destinait au jazz.

    Elle aimait, elle aime toujours fredonner, même si le temps a feutré le son de sa voix.

    Mais terminé les concerts, les applaudissements et cette passion qui jour après jour lui faisait

    les yeux brillants, surtout lorsqu'elle s'habillait de bleu, l'uniforme de sa chorale!

     

    A côté, des bruits la font soudain tressaillir, elle tent l'oreille. Sur le sol aux grands carreaux

    blancs, crisse le pied des chaises. Echange d'au revoir,de remerciements. Cela à l'air sympathique.

    Hélène les écoute sans bouger de sa tanière.

     Seule.

     

    Hélène.

     

    Hélène.

     

     

     

     

     

     

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