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CHANDELEUR
Ô toi qui vas sans fin
Vers des jours sans demain
Veux-tu bien t'arrêter
Et venir me parler
Si tu veux bien m'apprendre
A déchiffrer ton coeur
Je saurai partager
Ce soir de Chandeleur
Bien plus qu'une coutume
A toi qui dort sans peur
A l'ombre du bitume.
Dans ces nuitées gelées
Dis-moi comment fais-tu
Afin de réchauffer
Ton pauvre corps repu
De ce mauvais alcool
Qui permet de tenir
Contre l'adversité
Sans trop anéantir
c'est à toi que je pense
Près de la cheminée
Où le parfum des crêpes
Se mélange au fumet
De bûches rubescentes
Des lueurs enflammées.
Le silence se fait
Nos regards un instant
Se sont croisés parlés
Sans mot sans un sourire
A éclairé ta mine
Avant de retourner
Vers la toile immobile
Que ton âme affligée
De te savoir tout seul
Dans cette obscurité
Froide comme un linceul
A fait vivre ce soir.
A.C.
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Commentaires
Que ton texte est beau ma petite Anne
Alors tu m'avais perdue ? Nous voilà réunit sur nos blogs mon amie
Je ne crois pas que l'alcool puisse aider , bien au contraire, il peut faire des ravage
Bon après-midi ma toue belle, pluie et vent ici et par chez toi ?
Gros bisous bisous
Coco
Un très beau texte, mon Amie pour ces pauvres gens qui n'ont plus d'espoir et d'avenir. J'ai envoyé, par l'intermédiaire d'une association, des cartes avec illustration graphique personnelle et petit mot, qui seront distribuées par les maraudes. Ils sauront, ainsi, que nous ne sommes pas insensibles à leur sort et que nous pensons à eux. C'est un petit geste, mais qui peut faire du bien.
Belle fin de semaine, ma Douce et gros bibis. Coryphee
Je trouve ton texte si beau et moi aussi je me pose des questions, comment font-ils pour résister dehors.
L'alcool est un faux ami, il ne réchauffe pas.
Bises
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Bonjour Anne
bien aimé ton texte
que c'est bon les crêpes
Temps pluvieux avec de fortes rafales de vent pour cette fin de semaine
je te souhaite de passer une agréable journée ainsi qu’un bon week-end
bisous