• Il était une fois...

    Il était une fois...

     

     

     

     

     

    Extrait de il était une fois Irène.

    Pendant longtemps Sollena avait perdu le désir d'écrire. Son entourage ne l'y encourageait pas. Elle, vieillissante et repliée sur elle-même, persuadée que ses jours étaient comptés, renonçait à se dévoiler, avant de partir, à Eux ces êtres chers. Chacun suivait son chemin pas toujours facile, sans méchanceté, sans élan de tendresse, c'est ainsi.

    On ne choisit pas sa famille dit-on, ce doit être vrai

    Elle n'était pas triste, non elle passait son temps à visionné des films, lisait parfois et regardait par la fenêtre, les heures, les jours défilés sans éclats, sans soleil.... Le calme plat. Elle avait dit "Je veux la paix"... N'ai-je pas assez de mes douleurs qui me font sangloter la nuit, quand le moindre mouvement devient lancinant, lorsque le haut de l'épaule semble percé par un clou qui broie votre chair ! Et le matin, à ne pouvoir mettre un pied par terre.

    OUI... La paix Elle voulait!

     

    Cela avait commencé voici des années. Au fur et à mesure, l'enfant, l'adolescente se heurtait à l'indifférence de ses géniteurs. Lui violent dans la boisson, Elle, mère indifférente et faible sous les coups semblait avoir accepter son sort. La petite Sollena l'aînée de la fratrie de six enfants, protégeait mère, frère et soeurs, son seul bonheur était de chanter. Elle chantait sans arrêt, dans la rue, en jouant elle chantait! et ramassait les quelques pièces que les fenêtres lui jetaient!

    La vie file et va si vite que l'on a pas le temps parfois de reprendre son souffle, les questions que l'on se posent demeurent sans réponse et un jour, allez savoir vous revient un incident,  des mots qu'une personne toxique vous a jeté au visage et marqué à vie.

    Rentrer dans les détails, n'apporterait pas,plus à ce récit.... Ma question était "Pourquoi ne m'aime-t-on pas".

    La réponse me vint comme une blessure, moi qui avait la foi juive, sans aucune affiliation aucune, je me sentie meurtrie au plus profond de moi. Cette confession, germée en moi, une personne venait de me l'arracher, m'interdisant à jamais de pouvoir y parvenir.

     Je sais que ceci peut paraitre insensé et pourtant ... Jamais je n'ai oublié... Et même aujourd'hui si ma blessure, a pâli sa trace indélébile me la rappelle et ce à jamais.

                           A.C.

     

     

    « Ressenti »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

  • Commentaires

    6
    Jeudi 6 Août 2020 à 00:13

    quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, notre vie est à nous, ... 

    5
    Mercredi 5 Août 2020 à 18:34

    Bonsoir mon amie

    parfois des histoires, qui raconte des destinés souvent difficile

    mais en ce monde beaucoup se ressemble malheureusement

    bisou amitié bon jeudi ,

     

     

    4
    Mercredi 5 Août 2020 à 10:26

    la création du jour

    Bonjour Anne,

    une belle histoire pas gaie que celle de cette femme qui écrit sa jeunesse...

    Ce récit est-il de toi ?...

    Bonne journée, gros bisous

    3
    Mercredi 5 Août 2020 à 09:42

    bonjour ma anne, contente de te retrouver et de te relire, c'est vrai on choisi pas sa famille...désolée du retard j'étais en panne d'internet....passe une agréable journée ...pleins de gros bisous annie

    2
    Mercredi 5 Août 2020 à 08:50

    Une vie pas très gaie hein ! Y en a beaucoup comme ça malheureusement... mais comme dit la chanson, on choisit pas sa famille...

    Bisous et bonne journée

    1
    Mardi 4 Août 2020 à 15:42

    Une enfance difficile, des parents plus des géniteurs que des êtres aimants, c'est pas gai mais c'est souvent la réalité.

    Bonne fin  d'après-midi.



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :