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Pris sur Internet.
"Tu sais à chaque fois que quelqu'un sort un truc vraiment drôle,
un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fait rire aussi
même quand t'es pas là, à chaque fois."
Greys' Anatomy
Vous La découvrirez, les nuits de pleine lune, boule d'argent qui éclaire
le firmament. Telle vénus, l'apparition jaillira d'un fantastique ressac mousseux.
Et Lui, vous le verrez alors, surgissant de la dune. Simple dans sa nudité.
Effleurant à peine le désert silencieux, il rejoindra la silhouette gracile,
le regard embué de désir.
Les élèments, accord parfait prendront la forme de l'Eden ! Le sable doux aux
corps sera plus doux encore et la vague mourante viendra les recouvrir de son linge de soie.
L'astre de la nuit, complice des amants, se voilera la face d'une parure opaque.
La brise, mêlée au bercement de l'obscur océan, exhaleront leur mélodie aux accents sibylins.
Mais le matin venu, lorsque l'aube nimbée de rosée, déchirera le masque de mon imginaire.
Vous ne retrouverez sur la plage déserte, nulle trace de ces étranges êtres...
Rien que queques grains de sables mouillés de leurs larmes, d'être ainsi séparés.
Julia Alekseeva
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Si vous avez envie de vous amuser , que vous êtes comme moi pas très doués
pour les créations,(sourire) j'ai trouvé un site que je souhaite partager avec Vous!
Encore bon week-End mes ami(e)s
Eymeraude.
http://www.pageplugins.com/generators/ladybug_note/
LA MONTAGNE SAINTE VICTOIRE
Cezanne Paul
http://fr.muzeo.com/artiste/c%C3%A9zanne-paul?gclid=CL6F1IfM7LkCFUjA3godbwwAOQ
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"L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime"
Alfred de Musset
Si demain, ses yeux trop fatigués se ferment doucement au rythme lent vers le dernier battement
d'un coeur. Fibre essentielle par laquelle coule bien plus que la sève d'une Vie!
Si, de cette planète, la substance éphémère s'envole libre de toute entrave pour se fondre
enfin parmi les étoiles d'un firmament infini!
Si l'âme spirituelle s'évapore radieuse afin de rejoindre la planète cerclée d'anneaux,
affranchie de ses incertitudes humaines.
Si, persuadée que ce passage terrestre, incarne le lien précieux et obligé pour rejoindre l'Eden...
Alors pour un instant, pour un instant seulement, Elle reviendrait. Humble flamme lumineuse, respirant le parfum enivrant des grappes de lilas
des débuts de printemps, promesse de renouveau. L'esprit s'étonnerait encore face à tant de beautés, d'une nature authentique, éternelle!
S'égarant vers ces lieux, aux souvenirs chéris, un instant indécise, l'ombre émue s'inclinerait sur ton front, toi qu'elle a tant aimé.
Et si tu tressailles sous la caresse légère de la brise, ne t'en étonnes pas.
Ce ne sera que son baiser.
A Mamie.
Trouvée sur Internet.
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L'Automne est le printemps de l'hiver
Henri Toulouse-Lautrec
Quelques mots échangés
L’encre sur le papier
Tisse de toi a moi
Le lien qui désormais
Remplacera nos voix
L’automne est revenu
De sa tiare dorée
Il orne ce vécu
A peine élaboré
Mon âme se languit
A l’ombre de sa prose
La forêt endormie
A jachère morose
S’abîme dans sa nuit
Au loin fuse le cri
Prière sans écho
D’une hyménée transie
Immuable credo
Mes pas dans le silence
Epellent ton prénom
Contretemps d’une danse
Sensuelle passion
Se nourrir de l’autre
Jusqu’à la déraison
En faire son apôtre
Vorace vocation
Puis soudain s’arrêter
Récupérer sa vie
Reposer son esprit
Pour mieux se retrouver
Il en est des saisons
Comme des sentiments
Une valse à trois tons
Rythme le cours du temps
Cette arrière-saison
Prémices De l’hiver
Assoupie Floraison
Modèle l’univers
L’encre sur le papier
Lentement a pâli
Mon âme se languit
De nos mots échangés.
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Au loin, une lumière. Mon esprit vagabonde sur la portée de notes mystérieuses.
Je respire l'air mouillé de la dernière averse. C'est l'automne.
Ne plus penser à rien. c'est ce qu'il me dit de faire et cela me fait sourire.
Ne plus penser à rien est déjà penser, et moi je ne sais pas faire, ne plus penser à rien.
Me sentir légère, j'aimerais tant...
Dégager de mes yeux, le voile de tristesse, une mélancolie qui bouleverse, métamorphose d'une nuit en plein jour. C'est l'automne
J'aperçois dans la rue, le pas de cette fille et ses cheveux qui volent, comme enfle la voile d'un voilier sous le vent.
J'entends son rire. Elle serre contre elle, le blouson qui sent le cuir que je devine doux au toucher; Elle frissonne, c'est l'automne.
L'arbre aux branchage difforme, revêt de mordoré ses feuilles. Fragiles, elles s'accrochent, repoussant l'instant où d'un ultime tourbillon,
elles joncheront le sol.
Les saisons vont et viennent, je suis toujours là. Ma pensée va vers ceux qui hantent mon espace. Je me souviens de tout et les vénèrent encore.
J' imagine qu'un soir après les jours d'été, auprès d'une fenêtre, ils ont songé aussi au temps qui s'enfuyait.
Le soleil rend heureux, c'est le temps des vacances, puis insensiblement, la clarté se fait plus douce, s'espace afin de laisser place au crépuscule qui imperceptible, assombrit le décor.
Ne plus penser à rien. C'est peut-être cela... S'endormir, lâcher prise, s'emmitoufler, regarder les saisons, les vivre avec passion.
Et que sais-je après tout comment sera demain.
La nuit est descendue, Je quitte l'embrasure au voilage cuivré. Je m'éveille étourdie par le trait de lumière, et me sens apaisée par l'ambiance feutrée
Un soupir... C'est l'automne.
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