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Ressenti
Sous le souffle d’une brise, les branches du vieil arbre se balancent. Murmure venu d’ailleurs qui me fait rêver. Si seulement la nature humaine pouvait disparaître de mes pensées. Soudain semblant surgir de nulle part, des femmes, quatre pour être exacte, ombres assises en rond sur l’herbe du jardin, de noire vêtue. De la tête aux pieds. Elles ne disent mot. Amicale, je me surprends à leur demander« c’est l'aïd? »... Silence. À quelques mètres d'elles, une forme dissimulée sous un drap, morceau de toile de jute. J’espère qu’il n’est pas mort.L’arbre lui non plus ne bouge pas il semble indifférent. Ses racines enfoncées profondes sinueuses, je les devine sous l’herbe, sous le bitume, sous la semelle de mes sandales. Elles ont ressenti tant d’évènements. Plus rien ne peut les faire trembler. Sur ma gauche, un banc, couleur vert bouteille, fracassé. Une djellaba grise, dont je ne vois que le haut d’une figure passée, figée dissimulée par un bandeau. Des masques, des canettes cabossées, jonchent çà et là autour de nous. Ce que je vis depuis des mois, Ce qui se passe autour de nous, me déstabilise soudain. La confusion livre combat à ma raison, ma conscience.Un dernier regard. Je me surprends à murmurer, juste assez pour qu’on l’entende. « Allons enfants de la patrie. « Perdue, je suis perdue dans ce lieu censé m’être familier. Je ne suis nulle part. Vite. Rentrer chez moi..
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Commentaires
Bonjour Anne,
merci pour ce beau texte, je vois que tu n'as pas perdu ta facilité d'écrire...
Bonne journée, gros bisous
c'est un beau texte,mais la realite est la!!ces femmes n'ont droit a rien,et surtout ne pas parler!!
mais que faire,sinon oui,rentrer chez sois et fermer les yeux!!!bonne semaine t gros bisous
Un texte qui en dit long ,
moi je ne supporte pas cette religion Musulmane
qui oblige les femmes a la soumission de leurs époux
et de la religion mieux être mort que de vivre sans aucuns droit d'expression
amitié et très bon article ,
Dans mon village je ne connais pas ces problèmes car nous n'avons pas de femmes voilées et encore moins un homme pour les surveiller.
Elles ne te répondent pas, elles n'ont pas le droit.
Je me souviens de vacances à Cagnes sur Mer où elles sortaient en groupe en fin de journée entourées de 2 grands mecs qui les surveillaient, une horreur pour moi.
Passe une bonne semaine.
Oui, la confusion c'est le mot... notre monde est devenu confus, avec des mots qui ont disparu, comme "civilité", "savoir-vivre", "éducation", "tolérance", "responsabilité"... la liste est longue !
Gros bisous et bonne journée
Bonjour Anne.
Je ne sais comment interpréter ton texte. Il est fort triste et plein de réalité
Bonne soirée mon amie
Gros bisous
Coco
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Bonjour Anne,
as-tu fait publier cet écrit ?...
Bonne journée, gros bisous