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    Hélène.

    Francine Van Hove

     

    Quel âge as-tu Hélène... Vingt... quarante, soixante ans ?... Seulement ,

    les pieds ancrés dans cette existence depuis longtemps, si longtemps, une éternité, alors...

     

    Ton regard se perd, rejoignant la sempiternelle question qui lasse ton âme,

    tu regimbes, rechignes contre cet isolement, dans lequel tu cohabites si étroitement !

     

    Quand et de quelle façon cela a-t-il commencé... tu n'en sais fichtre rien,

    d'ailleurs tu t'en moques, ne persiste que la frustration. Tu écoutes ceux qui se

    confient à toi, ceux aussi qui te demandent comment vas-tu, sans attendre la réponse.

    Formule de politesse, rien de plus.

     

     Hélène poursuit le chemin de sa méditation. Oui, il lui revient en mémoire, qu'elle participait

    Oh! il y a des lustres, à ce genre de réunions. Mais celles-ci étaient musicales.

    L'ambiance festive cependant consciencieuse lui prodiguait un bien-être certain.

    Bavadarges autour d'un café au goût un peu amer qui réchauffait, échanges de  ressentis

    sur le morceau déchiffré. Sa texture de voix, délicatement voilée, la destinait au jazz.

    Elle aimait, elle aime toujours fredonner, même si le temps a feutré le son de sa voix.

    Mais terminé les concerts, les applaudissements et cette passion qui jour après jour lui faisait

    les yeux brillants, surtout lorsqu'elle s'habillait de bleu, l'uniforme de sa chorale!

     

    A côté, des bruits la font soudain tressaillir, elle tent l'oreille. Sur le sol aux grands carreaux

    blancs, crisse le pied des chaises. Echange d'au revoir,de remerciements. Cela à l'air sympathique.

    Hélène les écoute sans bouger de sa tanière.

     Seule.

     

    Hélène.

     

    Hélène.

     

     

     

     

     

     

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  • Le ciel a du chagrin. Il dépose ses larmes sur le front du printemps.

    Les frondaisons somnolent, les heures s’étirent, pas un seul rayon

    de clarté pour réchauffer nos âmes…

     

    Au fond du bois, sous la fougère, le muguet tardif,

    ne dévoile que quelques brins minuscules, perles irisées.

    Où sont donc les mois de mai que l’on nommait le moi joli,

    La mine des gens renfrognée, semble comme la météo

    Encore le polaire sur le dos, le cache-nez autour du cou

    Ces jours qui n’en finissent pas de grelotter sous la tonnelle

    Où jadis de lourdes grappes de glycine nous protégeaient de la chaleur, tout cela me manque… Reviendrez-vous dites-le moi ! moi qui ne songe qu’au soleil, de saveur douces aux palais, de jus de fruits acidulés à la chair tendre, veloutée !

     

    Volupté d’un aube rosée, prémices de belles journées, je me souviens avoir foulé l’herbe humide le long des chemins, avec pour seule mélodie, le cri joyeux des fleurs du ciel, ces oiseaux lisses au bec ambré, si peu farouches qui sautillaient à quelques pas  et d’un œil rond

    Semblaient m’épier !

     

    Que du bonheur ! 

     

    Le soir emmure lentement de son silence notre terre… Par la fenêtre j’aperçois, dans le jardin de la voisine, un chat… noir comme la nuit qui vient et s’installe.  

     

     

     

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  • Comme chaque année...Ce jour revient et je me souviens... Les années passent... Mais toujours ton sourire, maman, rayonne 

    pour la petite fille que j'étais. 

     

    Bonne fête à toutes les mamans de notre terre. 

     

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    9 commentaires
  • Hello!

     

     

    Me revoilà parmi les ami(e)s, la tête remplie de souvenirs! 

    Je les partagerai avec vous! 

    Je ne vous ai pas oublié!!!! la preuve! 

    Je vous aime, 

    Eymeraude.

     

     

    Hello!

     

    Hello!

     

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    5 commentaires
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    A bientôt!

     

     

     

    Tout d'abord  BONJOUR! Aujourd'hui 8 MAI.... Alors une pensée pour cette journée de commémoration.

     

    Télécharger « 8_mai_1945 »

     

     

    A bientôt!

     

    A bientôt!

     

     

     

    Je vais m'absenter durant une quinzaine de jours.

    Je pars demain après-midi. Mais je laisse mon blog ouvert à celles et ceux qui voudront bien me rendre visite.

    Ce blog récent ne suscite pas encore grand interêt mais le principal n'est-il pas de participer?...

    Prenez soin de Vous.

    A bientôt Je Vous aime.

    Eymeraude, Anne.

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