• Mon Paris.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Van Gogh

     

    Je marche. Le fer de mes talons résonne sur le bitume brillant. La nuit est là, belle et

    souveraine, auréolée de silence. Au loin scintille la clarté des réverbères, étoiles

    factices. Je me sens bien!

     

    Ton parfum, à nul autre pareil excite mes sens. Ma gorge se serre et mes yeux

     

    s'emplissent d'une bienfaisante moiteur. C'est comme dans un film, l'horloge du

    temps suspend l'instant, mieux elle remonte le cours des années... Les images

    s'embrouillent, flash qui me transporte,  carrousel ardent caché au fond du cœur

      flamme que l'on croyait éteinte mais rejaillit à l’angle d'une rue sombre. 

     

    Des fantômes au masque blême de la rue Lauriston flottent autour de moi, semblent

    dire "n'oublie pas". Plaque de marbre imprégné de sang sur laquelle je déchiffre les

    lettres à voix basse par crainte de réveiller d’insupportables douleurs...  Et puis  le

    restaurant, le Victor de rouge habillé et la seine aux reflets d’argent qui coule

    silencieuse sous le vieux pont, la vision de mon passage Goix où je jouais enfant!

     

     Tant de choses remontent à la surface! Les voitures, aux feux incandescents filent

    rugissant à travers les rues malgré l’heure tardive, se moquant de mes états d’âme…

    Mon Dieu! Comme tu me manquais, je ne me rendais pas compte! Ma mémoire, loin

    de toi  semblait ne se conjuguer qu’au présent et pourtant. Il a suffit d'un soir

    , l’ambiance amicale d’un bistrot chaleureux. Une coupe de champagne partagée

    entre amis, se raconter nos vies mais surtout écouter et puis poussant la porte de

    sortie, se retrouver sur le trottoir, avec devant les yeux, le spectacle permanent

    d’une ville pas tout à fait comme les autres puisque c’est la mienne !

    Partir, revenir… Qu’importe la saison… Aquarelle éternelle aux nombreuses

    couleurs, je te découvre, te découvrirai sans fin toi ma belle cité, où je vécus jadis…

    Toi mon Paris!

     

     

    Mon Paris.

     

    Mon Paris.

     

     

    Camille Claudel-LA VALSE

     

      

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Claudel

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le Week-End approche...

     

    Ces heures d'amour que j'ai mis *

     

    Dans la poche d'une chemise 

     

    Camouflées au fond du tiroir 

     

    Capitonné de ma mémoire... 

     

     

     

    Le Week-End approche...

     

    Sur le fil du rasoir 

     

    Mon amour va-t-en guerre 

     

    Il se nourrit d'espoir 

     D'aujourd'hui et d'hier 

    Eymeraude

     

     

    Le Week-End approche...

    Francine Van Hove 

    http://delphineevmoon.unblog.fr/2010/04/30/francine-van-hove-la-paix-retrouvee/

     

     

    Le Week-End approche...

     

    Demain Vendredi ... Le temps passe si vite...

    Le climat lui demeure maussade, des températures toujours "en dessous des normales de saisons "

    comme ils disent!...

     

    L'été se refuse à nous offrir un soleil permanent et le ciel a banni le bleu 

    de son nuancier...

     

    Monotone période pour ceux qui prennent leur vacances ! Mais restons optimistes!

    Et souhaitons que ce week-end qui approche à pas feutrés,  soit le prémice de jours meilleurs!

     

    Et puis notre Blogosphère, elle, rayonne par le partage de nos ouvrages!

    Alors que ces prochains jours Vous soient doux et cléments!

     

    Prenez bien soin de Vous!

     

    Eymeraude.

     

     

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  • Poème j'aime.

     

    La nuit dans son écrin 

    Caresse à la volée 

    Le galbe de mes seins 

    Le cambré de mes reins 

     

    Enigmatique amant 

    Visage chimérique 

    Jeu sensuel envoûtant 

    Convoitise onirique 

     

    Mon âme te dessine 

    A l’ombre de ma prose 

    Humide de la bruine 

    Que ta sève dépose 

     

    Sur la couche froissée 

    Les ombres vont et viennent 

    Scénario inventé 

    De délicates chaînes 

    Entravant mes poignets 

    Me libèrent enfin 

    D’un tangible destin 

     

    Je rêve et me soumets 

    A l’ardente prière 

    Les sens exacerbés 

    D’une étreinte comblée 

    Goûtent l’obscurité 

    D’un silence affûté 

     

    La nuit dans son écrin 

    Enferme les secrets 

    Indexe libertin 

    Fantasmes anodins 

     

    Indolente je vis 

    Insolente je suis 

    Le poète l’a dit 

    Je suis comme je suis 

     

     

    Eymeraude

     

     

    Poème j'aime.

     

     

    Poème j'aime.

    Nos blogs s'envolent à travers le monde et c'est formidable!

    Si la paix pouvait exister grâce à nos mots et nos partages alors je chanterai :

     

    J AIME !!!!! 

     

     Rendez-lui visite si Vous le voulez bien!

     

    *

     

     http://gaviota400.eklablog.com/

     

     

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    17 commentaires
  • SI...

     

    Le regard se fond parmi les atomes d'une constellation jaillit de l'antre féminin. Juchée sur le

    point le plus haut de sa tour d'ivoire et ce depuis la nuit des temps, son souffle, sa foi en une

    justice imminente n'a jamais failli. 

    Où es-tu dis-moi Eve, toi de qui la lignée se perpétue de siècle en siècle... Assise au fond ma bulle,

     

    abîme infini, je me désole face à ce monde qui s'affole, devient bizarre et ne se reconnait même

    plus au travers de ses écrits, testaments déposés par le sang et la foi!

     

    Je voudrais tant découvrir ton visage, mère immortelle, me diluer en ce cosmos, qui sangle la

    planète bleue, maculée.  Ton esprit perçoit-il le chaos, ces choses qui lentement, si elles

    perdurent, offriront le spectacle désolant d'une humanité en perdition, où le blasphème

    engendrera de facheuses confusions.  

     

    Que faire, afin que la folie  des hommes, leur soif inextinguible du pouvoir, ne nous mène vers

    l'extinction de notre monde. Ici, essais nucléaires, là-bas lois aliénées. Encore tant d'offenses

    ,  absurdités dictées par la lâcheté de certains!

    Et malgré tout, le jour succède à la nuit, les saisons imperturbables crayonnent leur chemin... le

    paysage agrémentent nos heures de ses couleurs au gré du temps, la neige ourle le bord de nos

    champs, la recouvre çà et là de ses larmes argentées.

     

    Il court, il court l'univers et s'essouffle, il essaie de contourner maints obstacles dressés par sa

    seule volonté. Alors saura-t-il, s'il lui en est offert la possibilité, arrêter le cours des choses, ce que

    je souhaite ardemment.

    Ou bien dans le cas contraire, comme le cheval effrayé au galop ne pouvant plus reculer, le

    vide se révèlera le dernier rempart, recueillant en un ultime soubresaut, son cri... le dernier.

     

     

    SI...

     

    SI...

     Sur le fil du rasoir

     

    Mon amour va-t-en guerre 

    Et se nourrit d'espoir 

    Du tréfonds de l'hiver 

     

    EYMERAUDE

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  • ...

    La fête de la musique a tenu ses promesses! Nous avons dansé

    et partagé pizza et boissons et nous n'avons même pas eu une goutte de pluie!

     

    ...

     

     

                                        ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      femme qui danse

     

    De tout et son contraire.

    ...

    Ombre ou lumière… Le blanc, le noir…

    Tel est notre visage. Tour à tour me faisant

    face un miroir qui aurait comme un défaut

     

    . Une vision des choses si différente, dis-

    moi sommes nous les même racines d’un

    arbre, l’âme sœur complémentaire que

    chacun en secret réclame depuis la nuit des

    temps. Je ne sais. Parfois je me sens en

    phase avec tes mots, tes gestes, avec  tes

    yeux qui  ressemblent aux miens et puis va

    savoir pourquoi c’est comme si un vent

    contraire m’emportait. Larme silencieuse

    qui roule sur l’oreiller complice qui étouffe

    le sanglot, l’esprit rebelle tente de se

    retrouver, perdu dans le labyrinthe des

    sentiments.

     

    Nuit et jour, mois après années, je voudrais

    que le sillon de notre mélodie ne cesse

    d’approfondir sa trame, jusqu’à l’ultime porte !

    Blanc ou noir… ombre ou lumière… vis à vis qui ne veut rien lâcher  de l’abysse du

    passé, nous nous tenons étroits, enrobés de banalités terrestres.

     

    Ne pas faire peur à ce qui pourrait nous dévoiler, carapace montée comme le mur

    face au fantôme ennemi. Et pourtant sans ton souffle, le mien perdrait la cadence et

    tes éclats de rire qui ensoleillent les matinées de froidure ont fracassé mon

    apparence atone.

    Démarche un peu aveugle, ne retenir que les moments de gloire, ceux qui nous font

    encore et toujours espérer en des lendemains printaniers.

     

    De mon ombrage tu demeures la réplique, un carrousel peuplé d’une multitude notes

     

    de musique. Gaies ou moroses, leur accord dessine l’aquarelle, qui au fil des heures

    éclabousse de ses couleurs changeantes, la page blanche de cette destinée fortuite.

    Alchimie énigmatique dont nous sommes les simples objets, m’est venue cette

     

    réflexion… Ombre ou lumière… Sauras-tu un jour répondre à ma question. Ou bien

    alors au fond du puits de mes souvenirs, apprendrai-je enfin à discerner 

    celle que je suis.

     

     

    ...

     

     

    ...

     

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