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Marc Hopp
Pourquoi ce sœur si lourd
Lorsque le soir descend
En livrée de velours
Et sur moi se répand
Le poids de sa chaleur
Soudain se fait douceur
Et mon corps se confond
En un désir profond
Le rêve se méprend
En vague voluptueuse
Sous le joug de l'amant
A l'étreinte fougueuse
Au fil que tisse l'heure
S'exhalent les soupirs
Jaillissent les lueurs
Tentation d'agonir
Sa passion assouvir
En elle se brûler
Et de ses souvenirs
Enfin les consumer
Puis quand naîtra le jour
Remplie de ce plaisir
Alanguie s'endormir
S'immoler à l'amour
Anne ♥
Demain samedi... Début d'un Week-End prometteur...
Je Vous aime.
Anne-Eymeraude.
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Je vous parle d'un village de ma Picardie, Goussaincourt...
Oh! Pardon peut-être devrais-je dire,
Un hameau, puisque qu'y résident soixante huit âmes!
Et dans l'Aisne, lorsque l'automne vient,
La période de la chasse fait son entrée!
Gilbert à la retraite s'est préparé pour ce jour attendu!
Bottes cirées gabardine neuve
Le voilà prêt au petit jour
Le fusil, canon cassé et la gibecière à l'épaule.
La campagne à l'aube ourlée d'un fin brouillard
offre son profil magique,
Sur une branche la grive musicienne se tait
Le suit de son œil rond.
Il marche. Seul le bruit des feuilles craquent sous ses pas.
Il marche et son regard se perd par delà les champs,
Au loin se dresse sa maison et aux fenêtres,
Les feuilles de géranium vivace en habit automnal
Forment une tache pourpre...
Ses pas le mènent à l'orée du bois, il s'arrête
Le souffle court, à quelques mètres de lui
Un cerf, le dévisage de ses yeux noirs profonds...
Tous deux s'observent, longuement, silencieux.
A peine un bruissement et l'animal des bois a disparu
Laissant notre chasseur interdit et songeur.
Le soir venu, il rejoint sa demeure
Sa femme qui l'attend lui demande d'un air gai
«Alors la chasse a été bonne?
Gilbert en souriant dépose sur la table la musette bondée.
L’entrouvre de ses mains découvrant son butin
Sa compagne étonnée aperçoit la singulière chasse
Devinez... Une brassée de girolles !.
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Personnage "clair-obscur" dit le présentateur de l'émission télévisée, sur la 3 de ce dimanche !
Il est vrai qu'en l'écoutant , une vie atypique, un homme hors normes,
une sensibilité dissimulée par le débit des mots. Lent, posé, une figure BCBG...
Mais un plaisir sans égal à découvrir cet écrivain français, prix Nobel de littérature :
Monsieur Modiano Patrick
Les paroles de la chanson que chante Madame Françoise Hardy, sont de Patrick Modiano
Gris est le temps... Mais c'est dimanche... Je Vous le souhaite agréable avec au coeur, la chaleur qui semble
s'estomper... C'est l'automne après-tout.
Je Vous aime.
Anne-Eymeraude
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Défi avec la lettre F pour
Annuaire des nuls
Forsythia, tes fleurs sont le soleil
Qui bientôt s'en ira
De l'autre côté de la terre
Moi j'aurai froid
Sans l'or des frondaisons
Qui aux beaux jours d'été
Scintillaient sous les cieux
Alors comme la terre
Qui s'endort vers l'hiver
J'attendrai ton retour
Mon joli Forsythia
C'est décidé en route pour l'aventure!
A bord de ma Fiat 500 flambant neuve
Me voici partie de bon matin.
Le ciel est bleu l'air est frais.
Je parcours la campagne
Bordée de champs,
Me revient en mémoire mon grand-Père
Avec sa faucille coupant l' herbe folle,
Il m'était interdit de m'en approcher
sous peine de sanction!
Sur la route un faisan imprudent
se pavane, me force à freiner sec!
Quel peur...
Au loin j'aperçois le clocher de Falaise
Ville ancienne fortifiée accueillante du Calvados.
Au printemps les alentours bordés de Forsythia
Au parfum sucré vous donne le tournis
Ma balade me mène jusqu'au château
Où je croise une femme parlant fort
Etonnée, je me dis mais c'est bien sur!
C'est la jolie Sophie Favier vous savez
Celle qui zézaye!
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Sur ta peau j'ai cueilli
L'étrange primerose
Qui sur ton sein offert
Pris l'éclat de la rose
Anne
Il... Elle... suivirent un instant des chemins qui semblaient jamais ne devoir les faire se retrouver...
Un jour puis d'autres jours filèrent en silence, tissant la trame d'un futur, inconcevable pour les humains que nous sommes.
Il pleut. Des gouttes fines et serrées se jettent du ciel triste, gris, mélancolique, sur les maisons, plaines et routes en cet après-midi d'automne.
Elle, assise face à la télé observe, l'air songeur les images d'une humanité en détresse. Elle soupire, saisit le meug fumant entre ses doigts, le porte à ses lèvres, puis le repose car le thé est trop chaud.
Par le rideau de dentelle, son regard perçoit la bruine qui n'en finit pas. Le long du trottoir, le clapotis de l'eau qui coule, attire son attention, puis elle se détourne.
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Que pourrais-je faire de mon temps, murmura-t-elle, en quittant le bureau...
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Il est 14 heures peut-être un bon film, j'ai lu le synopsis de «Maintenant ou jamais» avec Leila Bekhti... c'est décidé si je fais vite je ne manquerai pas la séance de 16 heures!
Le miroir de la salle de bain, lui renvoie son image. Elle brosse ses cheveux, les relève en arrière à l'aide d'une barrette, prend son imper, ses clés de voiture et la voilà prête, ravie d'échapper à cette morosité ambiante!
Une demi-heure à rouler, contempler avec prudence, sur le côté de la route, les champs que la moisson terminée laisse dénudés. Au loin, les nuages qui touchent l'horizon, transposent le paysage en une fresque mono chromique. Elle aime sa campagne, connaît, reconnaît toujours avec le même plaisir, les alentours, respire cette atmosphère qui lui rappelle son adolescence. Son grand-père qu'elle adorait qui lui prodiguait sa tendresse, il était bien le seul... Et son premier amour, quel âge avait-elle... 14 ans... Elle ne peut s'empêcherde sourire, les souvenirs ont cela d'extraordinaire, ils embellissent avec le temps.
La ville est grise... Les murs sont gris comme salis par la pluie... Il se tient debout devant la porte fenêtre du balcon. Les rigoles sur la vitre laissent glisser leur larmes. Il les suit du regard jusqu’à ce qu'elles se fondent aux autres... le décor se déforme en un kaléidoscope naturel... Que faire par ce temps? Le livre commencé est terminé... il regarde sa montre la mine désabusé, laisse échapper un soupir... Il n'est que 15 heures...
Durant un moment, Il demeure immobile. Puis subitement, se plante devant l’ordi... Une recherche pour oublier cette terne journée...
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Voyons-voir... Cinespace... un triller... d'Anton Corbijn... Voilà ce qu'il me faut!
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Il passe dans la salle d'eau, se coiffe en prenant soin de dissimuler le début de sa légère calvitie, approche son visage plus près du miroir, fait une grimace et prend son pardessus.
Le bruit de l'eau crépite joyeux sur le parapluie. Il marche d'un pas décidé vers ce grand cinéma en se demandant si il y a une séance à 16 heures, ce qu'il a omis de vérifier! Ses chaussures éclaboussent le bitume et le bas de son jean mais il n'en a cure!
Il est 15 heures 30 et les voici tous deux, ignorant qu'ils convergent peut-être vers leur destin.
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