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Irène.
Bonjour Irène!...Cette voix.
Subitement je me retourne....
Une fraction de seconde et me voici des années en arrière...
LUI... Se tient là face à moi.
Il n'a presque pas changé, la chevelure un peu blanchie par le temps,mais toujours attirant, l'intonation de sa voix
un peu grave, sa bouche.... ça y est, me voici à tracer un portrait, un souvenir que je m'étais pourtant jurée d'effacer de ma mémoire.
Cela faisait si longtemps...
Je ne sais si c'était une histoire d'amour ... Je pense que c'était encore mieux... Enfin pour ce qui me concerne
mais LUI... Je n'ai jamais su. Complices nous l'étions,à retrouver des chemins connus de moi, de LUI ....
Que nous avions parcouru chacun de notre côté et qui se rejoignaient dans nos baisers, dans l'étreinte de nos mains.
Deux êtres qui avaient vécu le meilleur... Le pire aussi et qui s'étaient enfin trouvés, comme le soleil et l'été... L'hiver et ses frimas.
Je me souvenais pendant qu'il parlait de sa nouvelle vie... A ces jours, ces mois, où follement amoureuse je n'étais plus moi pour n'être que LUI...
Et puis... Et Puis... Le miroir sans bruit s'est émaillé. Je craignais que son envie irrésistible de séduire ne l'éloigne de moi. je cachais bien sur
ma désespérance, le visage lisse, laissant échapper des éclats de rire qui dissimulaient ma déception... Ma peine aussi.
Je dû essayer d'exprimer par mes mots, mon mal-être mais maladroitement ou bien ne m'entendit-il pas...
Alors, un jour comme ça ... j'ai pris mes affaires, il me faisait face ne semblant pas comprendre... La fierté, La crainte de le perdre me poussait à fuir...
Oui j'ai fui par amour...N'est-ce pas risible?... Les mains dans les poches, LUI à peine décontenancé, ne fît rien pour me retenir, se contentant d'une phrase
banale comme "Alors tu me largues"?...
Je suis montée dans ma voiture, le sac jeté au fond du coffre. la vitre baissée, la première vitesse enclenchée, je lui lançais
"Si un jour tu te rends compte que je suis essentielle à ta vie... Rappelle-moi"
Le rétroviseur, me renvoya sa silhouette jusqu'au coin de l'avenue. Je parcourue alors quelques kilomètres avant de stopper... De m'écrouler en larmes,
mais au moins ne l'a -t-il jamais su.
Et nous voici à nouveau face à face... Il est des personnes qui passent dans votre existence...Des personnes qui vous ont donné ce qu'ils pouvaient,
mais qui pour des raisons ignorées de moi, la narratrice, ne savent pas aimer... Ne peuvent plus aimer... Ou ne montrent pas leurs sentiments... OU BIEN aurais-je dû...
Le son de ses paroles me ramènent à la réalité... "Oui nous pourrions nous revoir... Pourquoi pas...." Tu as une compagne... Ah c'est possible... Avec plaisir..."
Un baiser sur la joue... J'hésite... Mais déjà le bruit de la rue étouffe le dernier sanglot à peine perceptible.
A.C.
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Commentaires
Bonjour Anne,
Après une longue absence, me voici, comme promis, enfin de retour...
Je profite donc de ce moment pour redécouvrir les blogs de mes amies et rendre une petite visite
dans ta maison virtuelle.
Je remercie ton amitié et les gentils petits mots que tu m'avais laissés
Je te souhaite un bon weekend...
A très bientôt !
Gros kiss
KimUne belle histoire de la vie... une attirance jamais vraiment exprimée, un souvenir un peu trouble, retrouvé trop tard...
Le temps n'efface rien...
Bisous et bonne journée
Coucou très bel article bien écrit j'aime beaucoup si vrai en plus
Partir pour ne pas souffrir parfois il vaut mieux gros bisous ma douce Anne amitié MadoBonsoir Anne , contente de voir ton nouvel article ! . Très beau texte , merci et bonne fin de semaine , bisous , escapade ,
Bonjour Anne
contente d'avoir de tes nouvelles
dans une vie l'on passe toujours à côté de quelque chose
le temps partiellement couvert mais pas froid
je te souhaite de passer une agréable journée
je t'embrasseCe n'était pas dans tes écrits
Ceux des tablettes sur ta vie
Tout en chacun le subit
Sans doute mieux ainsi
Tu as parléà ta vie
Bien à toi reine d'aujourd'hui
Bisous
VL/ClaudeTu es peut-être passée à côté de quelque-chose ou alors tu as évité les problèmes, tu ne le sauras jamais.
Bises
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bonjour
poeme d amour
Comme une ville qui s'allume
Et que le vent achève d'embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! j'ai soif, j'ai soif d'un baiser !
Baiser multiplié que l'homme
Ne pourra jamais épuiser,
Ô toi, que tout mon être nomme,
J'ai soif, oui, j'ai soif d'un baiser.
Fruit doux où la lèvre s'amuse,
Beau fruit qui rit de s'écraser,
Qu'il se donne ou qu'il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d'amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu'il se refuse ou qu'il se donne,
Je veux mourir de ce baiser.
bisous