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Sandra Batoni

Isabelle se penche sur son livre. La journée file à toute allure, mais debout depuis le premier rayon du soleil, autour d'elle, la pièce aux murs blancs, est d'un plus bel effet, cela sent bon le propre et le frais!

Satisfaite de la tâche accomplie, après avoir savourer une douche, d'un geste gracieux elle a vêtu le

peignoir léger qui ne dissimule rien de son corps mince, aux formes pleines, Elle est belle...

Nimbée de silence, assise négligemment dans un coin du canapé pourpre, son regard quitte le cours du récit et vogue … A quoi songe-t-elle. L'ébauche d'un sourire, éclaire ses traits fins. De longues mèches, encadrent son visage, glissent sur ses épaules, pareils aux rouleaux ondoyant de l'océan.

Evanescente vision d'une fresque vivante...

Il rentrera ce soir et comme chaque soir soupirera d'aise, murmurant «Comme il est bon de se retrouver chez soi »

Accrocher sa veste. Un baiser sur la nuque, cérémonial prévisible, puis il s'installera au creux du fauteuil. Elle lui offrira le scotch ambré, au fond duquel teinteront encore deux glaçons, pas un de plus! Il parleront de tout... De rien ou presque... De ce quotidien qui les enveloppe, insondable prison.

Mais est-ce à cela que notre belle Isabelle songe? Ne serait-ce pas plutôt à une image surgie incidemment des pages jaunies de l'album à la couverture de velours, retrouvé par hasard au fond d'un carton?...

Fermer les yeux, se laisser bercer par ce qui fut...La révélation de sa sensualité! Extase délicieuse, que ces doigts timides s'insinuant entre l'embrasure du chemisier, troublante et délicieuse chaleur qui rend frémissante la gorge juvénile...

Croiser le matin de grand soleil, le regard qui vous dit que vous êtes belle.... Le croire sans vous détourner de votre route! Mais vous sentir vivante et heureuse... Pour un instant... Pour un instant... Seulement.

Et c'est déjà beaucoup.

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 Jean-Pierre Gribat

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 Il fut un temps, révolu où «Elle» se sentant dépourvue de tout avenir, de battre son cœur eu envie d'arrêter. Histoire banale qui se perd et se fond dans ces milliards de vies qui décident de laisser une trace fut-elle imperceptible et s'éteignent afin de rejoindre ces multitudes étoiles... planètes mortes, qui scintillent malgré tout.

Mon écriture... Ma passion parfois me fait défaut. La tête vide, dans laquelle s'entrechoquent ces mystérieux neurones qui se dispersent vers des sphères qui me laissent perdue... Je caresse alors de ma main, la couverture lisse de ces écrivains, au talent si grand que l'humilité m'enveloppe d'un tissu humide... Je relis à hautes voix certains chapitres que j'aurais voulu être miens, sans prétention aucune. Seulement parce que j'aime, Je savoure leur lien qui pareil à un pinceau magique dessine des pays,

Fait surgir des sagas, ardeur de sentiments multiples et paradoxes qui font que l'être dans son essence s'avère unique.

Savoir qui l'on est...Mais pourtant se chercher encore au travers d'autres récits afin de rejoindre ceux qui nous ressemblent ou combattre l'adversité, l'injustice, même si ce n'est qu'une infime parcelle d'humanité que l'on revendique vainement... Ne jamais renoncer à ce que nous avons de meilleur en nous, sans la crainte de nos failles ni du ridicule ou des quolibets!

Et puis... Effeuiller aussi la livrée écarlate de l'érotisme qui irradie chaque syllabe du conte amoureux, Ce visage à l'expression apaisé de plaisir... Triptyque étonnant de la création et son évolution, qui trouble mais dont le poète ne se départ jamais malgré tout!

Traversé d'un désert où la douleur gangrène le corps, l'affaiblit. Jusqu'à douter de tout, mais au final s'avérer plus fort qu'elle et l'envoyer au diable... Pour une fois encore.

Oui... Mon penchant pour l'écriture, capricieux, indécis, se gausse parfois de mes envies... Et puis... une mélodie jolie qui parle d'espoir et d'amour malgré les guerres et certaines abominations! Oui c'est aussi simple que cela...le désir de se mettre au clavier, tenaille l'inspiration...Oublier tout ce qui n'est pas la joie de transmettre un ressenti... Et c'est bon.

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«On ne choisit pas de monter vers Dieu... On doit attendre Qu'il Nous appelle»

 Cette phrase extraite d'un film vu à la télévision, m'a touchée...

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Vladimir Volegov

Chaque matin elle les voyaient passer. Ou plutôt pour être exacte, quelques fois Elle les voyait passer, longeant le trottoir face à sa maison.

Sérieux ou plaisantant,ils demeuraient silencieux, se bousculant du coude ou de l'épaule, se lançant un regard amusé, tout en se jaugeant dans une attitude prête à en découdre, pour de rire!

Elle, derrière le rideau de dentelle blanche, les suivait du regard jusqu'à ce que leur silhouette se fonde derrière le mur de brique rouge et même lorsque ils avaient disparu, elle demeurait debout, songeuse, le sourire au lèvres.

Se remémorait-elle alors quelques souvenirs... Sans doute!

Une petite menotte qu'elle tenait au creux de sa main... Et puis ce regard, deux petits brillants sombres, encadrés par une chevelure de jais, aux boucles courtes que l'on ne pouvait s'empêcher d'enrouler autour d'un doigt puis la relâcher, mèche bondissante légère, rebelle.

Et puis il y avait ces instants d'éternité, lorsque fatigués par leur jeux, elle ou lui venait se réfugier là, contre son sein... La tête lourde, remplie de bonne fatigue se laissait bercer par le rythme de son cœur, seul le souffle perceptible d'une vie troublait ce silence si précieux...

Elle ne bougeait pas, malgré le bras contraint sous le poids d'une tendresse indicible. Comme c'était bon de se sentir utile... D'offrir ce paquet d'amour qui lui serrait la gorge sans espérer quoique ce soit. Seulement sentir la chaleur d'un bonheur qu'elle savait éphémère... Le temps passe si vite, Elle le savait pour avoir vécu déjà semblable expérience!

Oui en définitif, rien ne change, à peine métamorphosé par les ans qui comme les saisons nous amènent inexorablement vers l'hiver de nos âges. Cela aussi elle connaissait... Sur le carrousel du destin, chacun des protagonistes a le privilège de faire «un petit tour et puis s'en va»... Comme dit la ritournelle!

Il ne surent jamais rien de ce secret qui les concernait... Seulement le matin où ils la découvrir, allongée sereine, petite comme le sarment de vigne en fin de vie.Un sourire dessinait ses lèvres pâles et ses yeux ouverts sur l'autre monde semblait vouloir leur transmettre un message d'amour.

Les larmes inondèrent leurs joues lorsqu'ils aperçurent un petit cahier... Couverture d'écolier surannée, pages noircies de mots... Et ils pleuraient toujours découvrant ce que la jeunesse  ne saurait qu'entrevoir... «Laisser le Temps au Temps»

Le début d'un récit, le sien sans aucun doute, commençait par...

«Chaque matin je les voyais passer... Ou plutôt pour être exacte, quelques fois je les voyais passer.

Ces petits-enfants dont je suivais l'ombre jusqu'à l'angle du mur de brique rouge.»

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Un texte que j'avais écrit à l'occasion de la fête des grand-mères....

A tout à l'heure... chez vous...Je Vous aime.  

Anne-Eymeraude.

Pour quelques jours....

Oui... Je voudrais pouvoir partager encore des mots, de morceaux de Vie... Mais en ce moment, pas facile...

Je n'ai pas à me plaindre d'autres souffrent aussi mais chaque douleur est à prendre en compte... Alors  je ne peux demeurer longtemps devant l'ordi... Un peu de patience... Merci pour vos mots. Sans mettre d'articles je vais essayer dans un premier temps de Vous joindre sur vos blogs.

Vous me manquez ami(e)s, mais vraiment je me sens fatiguée, sans grande envie... Je vois que certain(e)s d'entre Vous souffrent également dans leur corps... Je leur souhaite du fond du coeur un prompt rétablissement.

Je Vous aime.

Anne.

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Si on brave , le Destin abandonne la plus haute étoile.

George Gordon.

Les paroles dites au matin n'ont pas au soir même Destin.

Proverbe Français

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Si tu laisses quelqu'un prendre en main ton Destin. C'est la fin.

Jean-Louis Aubert

Nonchalante le temps me rend.

Et de loin, de très loin le Destin me hante.

Proverbe Français.

Bon début de semaine mes ami(e)s! L'orage et sa fureur éclate sur nos têtes mais avec la chaleur ! Il faudra faire avec!

Mélodie d'une pluie qui tombe sur le sol, crépite,  faisant fondre les larmes en de doux souvenirs.

Pas trop la "pêche"... Et Vous?....

Je Vous aime!

Anne- Eymeraude.