• LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE. 

    L'église du village, trop souvent close.

     

    Les chemins de mon village, sont parsemés de feuilles qui volent au gré du vent...

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

     

    Mes pas m'entraînent , il fait encore si beau, si clair que j'en oublie...

    "Les sanglots longs des violons de l'automne"

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

     

    La vigne vierge habille de ses couleurs un pan de mur

    Comme le tableau de peintre accroché dans le salon...

    Je l'ai longtemps contemplé!

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

    La muraille de pierres qui  dissimule une habitation, une

    profusion de feuillages 

    en grappes de camaïeu de couleurs....

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

    Et là au coeur des feuilles une fleur, minuscule

    et odorante...

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

     Linceul qui tapisse sans bruit le sol, le tronc des arbres, dont les

    branches se dénudent

    et semblent clamer vers le ciel leur amertume.

     

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

     

     

    LES COULEURS DE L AUTOMNE.

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  • Tic Tac....

     

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    Tic Tac....

    Tic Tac....

    Ce Week - End est particulier. Dans la nuit du samedi 24 octobre

    au dimanche 25 octobre, Nous changeons d'heure...

    Une heure de plus à fermer les yeux...

    Une heure de plus à rêver  à aimer

    Ici ou là âmes aveugles

    Sur cette vaste et belle planète

    Nous poursuivons notre chemin...

    Une heure de plus... 

     

    Tic Tac....

     

    Tic Tac....

    Tic Tac....

    Et puis les heures fileront 

    Comme ces marées aux rythmes incessants 

    Ce va et vient de toute chose

    immuable qui passe passe et puis

    Qui nous ramène au même endroit au même geste...

    Alors profitons-en 

    Que ce soit plus ou moins

    Profitons de ce temps.

     

    Tic Tac....

     La magnifique chanson de Monsieur Serge Reggiani

    "Le temps qui reste"

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  • Mes mots

     

    Mes mots

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    Mes mots

    MAGRITTE 

     

    Mes mots

     

    sous le sourire d'un enfant
    Et la caresse de ta main
    Dans le souffle léger du vent
    Qui de l'été revient soudain

     

    Pour un instant, je me souviens

     

    Quel était donc cet inconnu
    Rencontré au coin de ma rue
    Qui d'un regard c'est incarné
    En le plus doux des messagers

     

    Face à moi il s'est arrêté
    Comme statue me suis figée
    Entre-nous aucune parole
    Mais une folle farandole


    Tant le désir et la tendresse
    Comblaient nos sens de leur ivresse

     

    Sans se frôler se respirer
    Plonger en l'autre s'enlacer
    Il m'emportait me repoussait
    Et de plus bel me reprenait

     


    Ne laissant rien de ces remparts
    Que j'avais si longtemps dressés
    Nous étions seuls le coeur hagard
    Le corps brûlant lèvres soudés

     


    Immobiles raides ombres vivantes
    Pour un instant s'offrait l'éternité
    Mais nous l'ignorions alors.

     

    Anne-Eymeraude

     

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    si c'était à refaire (L'exclue)

     

     

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    si c'était à refaire (L'exclue)

     

    Si c'était à refaire. L'exclue

     

    Irène s'est retrouvée à la rue, seule et il fait noir. C'est la nuit. La faible lumière des réverbères

    projette la frêle silhouette sur les pavés où la cheville se tord si l'on y prend pas garde. Un

    instant son regard se perd sur l'ombre qui semble elle aussi l'observer. Elle frissonne sous les

    gouttes d'une pluie de novembre. Soupire et essuie son visage taché de larmes séchées. 

     

    Avant de quitter le passage , elle lève la tête vers la fenêtre du premier, grise sur la façade de

    l'immeuble, gris lui aussi.  Un des rideaux bouge imperceptiblement, des cris sourds puis plus

    rien. Le silence.

    Irène est partie si vite qu'elle n'a sur elle que son pull à rayures et il fait froid alors elle se met à

    courir, courir à en perdre le souffle! Autour d'elle, des voitures roulent, les pneus crissent sur la

    chaussée luisante! Les passants se pressent de rejoindre le métro au bout de l'avenue, d'autres

    regagnent leur demeure, où l'attendent sagement l'enfant et la femme au foyer...

     

    Irène s'arrête n'en pouvant plus. Elle a chaud maintenant. Regarder à droite puis à

    gauche, l'angoisse d'apercevoir son père, mais elle se reprend. Aucun risque, il doit être entrain

    de crier et de tambouriner sur tout ce qui bouge ! D'un pas décidé, l'adolescente reprend son

    chemin, suit la rue d'Aubervilliers, se retrouve dans la rue du Département presque déserte à

    cette heure, un sourire glisse sur sa frimousse au souvenir des quatre cents coups avec la bande.

    Elle, la fille au jambes trop longues, trop maigres, elle est la princesse de ces vauriens comme

    disent les bonnes âmes. Ils la protègent. Oh! Bien sur ils la bousculent un peu en paroles mais

    rien de bien méchant, pas comme son père. A cette évocation, elle se met à trembler. Elle

    voudrait être grande, prendre ses petites soeurs, par la main et son frère. Quitter ce soiffard qui

    ne sait que frapper sur plus faible que lui.

     Un jour elle en est certaine, tout finira, et il paiera pour ces enfances fracassées, elle le jure!

     

    Elle continue de marcher, s'arrête devant la boulangerie,encore ouverte malgré l'heure

    tardive. la vitrine remplie de senteurs gourmandes, lui fait envie!

    Zut elle a oublié de prendre le paquet préparé par sa mère, il est encore sur le coin de la table.

    Tant pis. Avoir faim n'est rien lorsque la peur tenaille les entrailles. 

     

    Elle continue sa marche, passe le pont où à travers les hautes grilles la fumée des locomotives 

    s'échappe vers le ciel d'une vapeur opaque. L' odeur la dérange alors  d'un pas accéléré 

    elle rejoint l'immense bâtiment. La Gare du Nord ! Elle y vient lorsqu'il la chasse lorsque l'orage

    gronde sur sa tête. Elle trouve son refuge au fond d'une  des salles d'attente. Demain il fera

    jour... Et un jour elle sera grande.

     

    si c'était à refaire (L'exclue)

     

    si c'était à refaire (L'exclue)

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  •  

     

     

    Lorsque la nuit descend

    Et que les chats sont gris

    Je m'en vais par les champs

    Me changeant en souris

     

     

    Allongée dans mes songes

    Yeux fermés je repose

    Rêves ou bien délires

    Ils m'emportent...

    Et je vis.

     

     

     

    "Rien n'arrive par hasard

    Tout a une raison cachée" 

     

     

     

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