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    Défi de sirène... Dieu créa la Femme.

    http://aeternum-art.deviantart.com/gallery/ 

     Ce soir ouvrant le livre d'image, demeuré dans un coin de ta mémoire,

     Tu m'as dit... J'ai croisé une siréne. Je ne comprenais pas, alors je me suis penchée à

    mon tour sur cette ombre sensuelle, à la jambe gainée de voile résille.

    Si doux ce souvenir, que tu ne voulais t'empêcher de fermer les yeux ! Le

    respirer, avide !  rencontre irréelle d'une femme issue de mes fantasmes.

    (as-tu murmuré)

                    Un corps sculpté, harmonie des courbes rêvèes, tentation
                    de mes mains avides. Par souvenirs, je m'enivre encore 
                    de la ballade infatigable de mes doigts sur ce doux visage
                    endormi.

    Me sentir jalouse de cette confidence, non, juste mélancolique,puisque tu te souvenais simplement de ces jours passés !

     Nos rires résonnaient à travers le vaste parc verdoyant d'un royaume crée de tes mains...

     Doux magicien, étais-tu alors ! 

    Du cliché convoité, furtivement exhale un murmure. La silhouette, habillée de sa chevelure d'ébène, me dévisage esquissant un sourire.

     Et toi, de dire encore... J'ai croisé une sirène.

     

    Défi de sirène... Dieu créa la Femme.

     

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  • VisionsVisionsVisions

     

    Visions

    Image prise sur le Net.

     

    Visions

     

    Si tu savais combien je t’aime

    Ô mon âme  lissée sous le joug des déserts

    Toi qui sans mot dire a su face à l’éphémère

    Offrir la vision limpide tarie de pluie

     

    Nul ne peut deviner  qu’au de-là des chimères

    Se délecte à l’envie cette passion altière

    Enchérie de maudire le temps qui ne fait rien

    Pour effacer le lien modelé du destin

     

    Si tu savais comment je t’aime

    Toi mon âme lissée par la plainte des vents

    Qui dans la nuit murmure alentours et sans fin

    L’ombre de ceux que l’on recherche encor en vain

    Eymeraude.

     

    A Laëtitia

    Visions

     

     

    Visions

     

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    Hier soir à la télévision des Femmes ont osé parler de ce crime qu'est le VIOL.

    J'avoue que je n'ai pu regarder ni su écouter jusqu'au bout ces voix qui parlaient

    avec tant de dignité de cet acte barbare. Qu'elles me pardonnent car il ne s'agissait pas d'indifférence

    bien au contraire... Me suis-je sentie si proche d'Elles et de leur souffrance.

    Anne.

    Francine van Hove

    Daphné, silhouette gracile, assise sur le bord du canapé sombre, croise et décroise ses longues jambes

    gainées de bas résille. Par instant elle remet en place rageuse les boucles brunes qui indisciplinées,

    persistent à dissimuler son visage. Pas vraiment belle, non mais charmante, Lèvres fines écarlates, qui

    semblent vouloir se taire, légèrement pincées… le nez fin et surtout le regard profond qui semble voir bien

    au-delà de cet espace qu’elle occupe.

     

    Elle se lève avec  précaution, lisse d’un revers de la main, la jupe droite en laine qui épouse ses formes

    rondes mais harmonieuses. Sa taille fine, fait ressortir des hanches pleines. La pièce, plongée dans une semi-

    obscurité, la rend presque irréelle. Lentement Daphné se dirige vers la psyché, le reflet de son image la

    trouble. Son souffle semble s’accélérer, instinctivement elle referme le col ivoire de son chemisier. Ses seins

    palpitent et font trembler le tissu délicat du tissu léger.

    Elle se souvient.

     

    C’était hier ou bien avant. Qu’importe après tout… Sa promenade l’avait fatiguée. Une longue marche dans

    la ville sous le ciel printanier. Une chanson dans la tête rythmait son pas alerte… Le titre ? … C’était  du

    Cabrel mais impossible de se souvenir de l'intitulé de cette mélodie ! Il lui avait semblé que cet inconnu lui

    avait souri et instinctivement lui rendant la pareille, elle n’y avait plus songé. Elle se rappelait la

    boulangerie où chaque matin, la tentaient ces viennoiseries, chaudes et odorantes. Saveur encore présente

    qui lui fit esquisser un sourire.

     

     Puis le regard vague, embué se ferma une fraction de seconde pour tenter d’esquiver la douleur qui

    insensiblement cherche à pénétrer ce corps mutilé, cette douleur qui court encore et toujours le long de ses

    veines, se calfeutre au plus profond de sa chair, martelant le flux de chaque battement de son cœur.

     

     

    Ne plus y penser… Ou alors le dire, le crier ! Arracher à jamais de la mémoire, la vision inquiétante du

    meurtrier, désarmer sa fureur dont elle fut la victime… Ses mots crus, son attitude bestiale… Comment

    vaincre la peur qui fragilise, comment réagir à cette stupeur qui fait dire… NON, MAIS JE NE VOUS

    CONNAIS PAS ! … Combat insensé, perdu d’avance… Daphné semble se réveiller, le front brûlant cherche

    sans répît la fraîcheur du miroir, ses yeux plongent dans sa propre image. Elle cherche, attend je- ne sais

    quelle réponse devant ce fardeau, dépouille vibrante. Pourquoi ELLE ?

     

    Se redressant, la Femme blessée réajuste ses habits. Un œil furtif à la glace afin de vérifier  que tout est

    redevenu calme et la voici de nouveau, assise sur le bord du canapé sombre. La jupe en laine bien lissée et

    les boucles brunes, rebelles qui persistent toujours à dissimuler ce visage derrière lequel une âme se

    barricade contre la souvenance, ce feu incandescent qui jamais ne s'éteint.

     

     

    De mon lieu de vacances, quelques mots... A très bientôt

    mes ami(e)s!

    Anne-Eymeraude.


    Francine Van Hove

     

     

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  •  15 jours...

     

    Je m'absente et prends le chemin des coquelicots ! 

    En ce moment ils déposent leur corolle flamboyante parmi l' herbe tendre des campagnes... 

    J'aime  les contempler... 

    Prenez-bien soin de Vous. 

    Je ne Vous oublierai pas chèr(e)s ami(e)s! 

    A bientôt ! 

    Je Vous aime, Anne-Eymeraude. 

     

     

     

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    13 commentaires
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    J'ai lu que les nuits pouvaient être plus belles que les jours (Raphaëlle Billetdoux)... 

    Et moi je les voulais encore plus belles ces muits, romantiques et sensuelles enrobées d’un soupçon de  ce « je ne sais quoi » qui s’empare du corps, jusqu’à le faire frémir. Un regard pénétrant jusqu’au plus profond de l’âme, un souffle qui frôle la lèvre et l’enivre

    . 

    Le sein qui palpite comme l'oiseau pris au piège entre les mailles du filet si fragile, qu'il lui suffirait d'ouvrir ses ailes pour s'envoler, se fige par crainte de recouvrer sa liberté. 

     

    La main lascive, laisse sa trace sur le parchemin de chair mouvante, navire qui s'engloutit avec délice entre le flot de draps aux parfums interdits. Soupirs, murmures à peine audibles, mais à quoi bon parler.

     

    J’ai essayé bien sur de mettre sur ma bouche la promesse d’avenir.  Mais avec si peu de mots et parfois maladroite, face à l’obstination… Seul persistait le cœur, vaisseau carmin qui comme un fleuve impétueux emporte dans sa fièvre, rancune et regret pour ne laisser surnager qu’une infinie tendresse !

     

     Persister à espérer que le meilleur trace le chemin de nos vies contre vents et marées…

     

    Lovée au creux de ma nuit, un doigt sur la toile du souvenir, le contour d’un visage prend forme avant de s'évaporer comme larmes au soleil.  

     

     

    ...

     

     

     

    ...

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