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Par Eymeraude le 6 Décembre 2013 à 02:07
" J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de la peur
mais la capacité de la vaincre"
Nelson Mandela
Monsieur Nelson Mandela.
Qu'il repose en paix.
Claude Monet
La pie-Effet de neige 1869
Sur le tapis de neige tombé pendant la nuit
Tache noire luisante s'en va madame pie
Sa robe queue-de-pie lui donne l'air galant
Digne et le bec en l'air chemine en sautillant
La pie joyeuse qui dans l'air frais pépie
Sa jaquette d'ébène et son jabot laiteux
Lui donne un air guindé même un peu prétentieux
Mais Dame pie persifle et digne lève la queue
Sur le long d'une allée soudain son regard brille
Par quel miracle Ô Dieu une gerbe d'épis
Dans ce temps hivernal encore se trouver là!
De son oeil elle épie sautille ici et là
Mais non aucun intrus pour dérober sa proie
Nonchalante passive lissant son doux plumage
Elle s'en vient dandinant vers l'objet convoité
S'arrête se retourne surveille les parages
Tout en picorant ce festin inespéré
Picore pique encor les petits grains de blé
La voilà rassasiée le ventre bien rempli
Dame pie qui épie s'éloigne lentement
Puis peu à peu alerte le bec au vent
Gambade sur le sol recouvert de flocons
Sur le manteau neigeux tombé pendant la nuit
Une pie qui pépie une gerbe d'épis
Ritournelle joyeuse au bord de cet hiver
Qui réchauffe le coeur au rythme de mes vers
Un dernier petit tour la pie est repartie
Eymeraude
A Sarra.
Demain début du week-end... Prenez bien soin de Vous!
Restez bien au chaud, auprès de ceux qui Vous sont chers.
Je Vous aime mes ami(e)s.
Anne-Eymeraude
37 commentaires -
Par Eymeraude le 4 Décembre 2013 à 17:15
Pour Elle...
J’ai froid. D' ailleurs j’ai toujours froid lorsque je me sens mal à l’aise, face à une situation dont je peux changer l’issue.
Lorsque j’entends qu’une femme parce qu’elle souffre d’angoisse, met à mort sa petite… Quand je lis sur Internet qu’il existe la guerre climatique détenue par certains pays… ou que des hommes et des femmes se noient parce que des criminels leur promettant une liberté qu’ils ne trouveront que dans le trépas les abandonnent sans aucun scrupule, au milieu de nulle part…
Alors moi je me mets dans ma bulle et je rêve…. Je m’envole sur le voile de l’érotisme ! J’aime ce mot, je le trouve doux et sensuel. Il fait parti de ma façon d’être…. Je respire sur des notes qui inspirent la passion. Sous mes doigts frappant le clavier, des images écarlates prennent formes, un monde que je veux beaux et doux comme la caresse d’un matin auprès de toi. J’aime tellement la tendre étreinte qui froisse le léger tissu et rosit la chair. Le soupir, le souffle, se font ordalie suprême dont je ne veux pas me libérer… restes là…
Ton regard m’enveloppe d’une torpeur lascive, je me laisse glisser entre tes bras et ferme les yeux. J’oublie alors le triptyque triste et confus de ces outils qui envahissent l’espace de leurs ondes atones.
Mon âme se met en veille, pour laisser place à la quintessence de la femme. Lisse, fragile, je deviens comme l’argile, ta bouche, tes mots d’amour me façonnent à ton envie et la mienne. Un étrange ballet que ces corps mouvants qui rythment une danse séculaire, sans jamais se lasser.
Oui, parfois moi je me réfugie dans ma bulle. Trouver une seconde respiration face à la réalité qui blesse la sensibilité et mortifie l’innocence. Se ressourcer, puiser en soi la force de croire que tout peut devenir différent… Un moment entrouvrir une porte secrète derrière laquelle, attend complice indéfectible, le tableau tapissé des teintes pourpres du désir et de la volupté que m’offre
l’érotisme. Pour oublier.
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Par Eymeraude le 3 Décembre 2013 à 00:09
Les deux pieds dans la même mule, oh ! La barbe, rage Réjane!
Pourtant tout avait si bien commencé! Elle s'était levée le coeur léger.Assise sur son lit, la brune ébouriffée souriait au rai d'un soleil matinal glissant entre les volets de la chambre. La couette et ses taies d'oreiller imprimés de fleurs colorées rendaient encore plus pimpant son reflet souriant au vaste miroir de l'armoire dressée sur le côté.
Bon debout! Son premier geste fût de mettre de la musique et d'esquisser quelques pas de danse, une salsa diffusée sur "Radio Latina"...Puis elle se souvint , son regard un instant s'éteignit suivit d'un soupir. Oui elle savait bien que Michael n'était pas libre, ça il lui avait même avoué le premier jour de leur rencontre...C'était quand ? Et pour quelle raison ! Bof, n'empêche que cette journée elle essaierait de la rayer de sa mémoire, comme on dit "elle aurait mieux fait de se casser une jambe".
Ouvrir grand la fenêtre, tiens la voisine d'en face fait un signe de la main, le ciel lumineux auréole le spectacle d'un quotidien que notre héroïne connait par coeur mais ne se lasse pas de redécouvrir chaque matin. Debout, le café fumant entre les doigts, elle pense à hier ! Que de malentendus, de non-dits pour rien. Il disait qu'il l'aimait et saurait la protéger, mais de quoi mon Dieu! Si ce n'est que de lui-même !
Un être parfois remplit sa vie de tant de choses afin de combler le vide, un manque qui vous prend là, au creux des entrailles. Vanité de la sensation du pouvoir qui sans amour n'est qu'illusion. La façon dont il froissait sa longue tunique, la troublait profondément. En effet, blottie contre lui, elle se sentait vulnérable et si femme... Se sentir vivante dans les yeux de l'autre, lui confier ses plus chers désirs même en sachant que tout cela s'avère si fragile, souvenirs magiques !.
La tête dans les nuages, la belle semble réfléchir. Elle demeure, là debout, troublée par ses pensées. Soudain la sonnerie du téléphone , la fait tressaillir.
- Allo ? Oui bonjour Yves... si je suis libre, au cinéma ?... Avec plaisir !
- Vite à la douche, m'habiller et... Oh zut ces mules!.
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Par Eymeraude le 2 Décembre 2013 à 10:14
A la craie, sur le tableau de mon destin... Sur la page noircie par l'encre de mes mots... A l'aube des matins, dans le déclin des jours... Envers et contre tout, et même contre moi...
Dans la bourrasque folle que propage l'hiver, la pluie glacée qui efface les larmes d'un revers apaisant... Dans le regard heureux de cet enfant qui rit... A travers le passant qui sans me voir me frôle
et soudain me sourit... J'écrirai à l'envie jusqu'à mon dernier souffle... "Je t'aime".
Un bon début de semaine pour Vous qui me lisez et pour les autres aussi....
Chez moi le froid est là mais grâce à la chaleur de l'ami(e), il se fait moins sentir!
Anne - Eymeraude.
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Par Eymeraude le 1 Décembre 2013 à 10:17
Je pense à TOI... Tu disais "cela n'arrive qu'aux autres"... Et puis...
Ce symbole, rouge comme ton sang contaminé. D'avoir aimé?... D'avoir baisé?.... de t'être piqué parce que ou simplement un accident... Il suffit d'une seule fois.... Mon Dieu pourquoi cette injustice!
Je ne Te connais pas, je ne sais pas si tu es parmi mes ami(e)s... ce que je sais, c'est que je songe souvent à Toi, à Vous car moi je me suis dit un jour....
"CELA N' ARRIVE PAS QU' AUX AUTRES"...
Alors aujourd'hui, plus qu'hier! Prenez soin de Vous, protégez-vous!
Faites-Vous dépister... Soyez RESPONSABLES DE VOS SENTIMENTS, de ceux que Vous aimez
ET DE VOTRE VIE, le bien le plus précieux!Pas de leçon de moral, encore moins un jugement. Seule L'empathie pour l'Autre, d'une Femme , maman et mamouna de cinq petits enfants.
Je Vous aime.
Que disparaisse ce fléau : Le SIDA
"Les bonnes actions sont celles que l'on fait sans mot dire."
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