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    Les notes langage d'une musique! 

    La blanche vaut deux noires

    Le dièse hausse le ton

    Le bémol se morfond

    Car il baisse la son

     

    La croche va si vite

    Qu'elle emballe le rythme

    En un ballet fougueux

    Gestuel qui s'agite

    Mesure cadencé

     Crescendo insensé

    Les notes langage d'une musique!

     

    Le soupir cet ami

    D'une respiration

    Raisonne le tempo

    Assoupi à demi

     

    Soupir sur la portée

    De mes sens éveillés

    Qui soudain emportés

    S'en vont se décliner

    Clé de sol ou de fa

    Avides de plaisir

    Et de danse effrénée

     

    La portée de ma vie

    Fantastique miroir

    Ressemble à s'y méprendre

    Aux pages de musique

    Espace silencieux

    Sans l'âme bien-aimée

    De doigts doux et légers

    Qui soudain la ranime

    Offrant telle une flamme

    Al'ombre sa clartée

     

    La blanche vaut deux noires

    Une ronde en vaut quatre

    De mes demi-soupirs

    Qui s'envolent vers toi

    Bien loin de ce quatrain

    Strophes et triolets

    Qui ce soir réaniment

    Les parfums d'une prose.

     

    Eymeraude.

     

    Les notes langage d'une musique!

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    http://www.allposters.fr/-sp/Edith-Piaf-Affiches_i3840684_.htm

     

    Elle était si petite et pourtant si grande, que 50 ans après nous reprenons

    encore et toujours ses chansons, générations confondues !

    Nous les connaissons ses airs qu' Elle nous offrait. Madame Edith Piaf ne chantait pas Elle exhalait

    chaque mot rempli d'un quête qui lui appartenait.

     

    L'Amour Elle l'a chanté, mais aussi Elle l'a vécu au travers de chaque homme qu'elle a découvert et aimé.

    Oui Edith a aimé, comme seuls les êtres  ballotés par la vie, à l'enfance troublée et altérée, savent aimer.

    Besoin impérieux, vital de donner, avide de reçevoir... Un chemin  banalisé de coins sombres mais également 

    de formidables paysages au soleil ardent qui se nourrissent de passion!

    J'étais petite, j'écoutais le tourne-disque distiller Cette Voix unique qui parlait de misère, de désespoir

    et d'amour!

    Chacun peut se retrouver dans ses chansons, Elle nous parle de la Vie!

    Je ne peux l'écouter encore aujourd'hui sans émotion... 

     Merci Madame EDith Piaf.  Je Vous aime.

    Edith Piaf disait... "Je crois tout simplement".

    Anne Caron. 

     

    A Annie Dubreuil, mon amie.

     

    http://www.lejourduseigneur.com/Replay/Dimanche-dernier/Edith-Piaf-Je-crois-tout-simplement

     

     

     "Si on comprenait, on ne pourrait plus juger".

    André Malraux

     

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    Monologue... Merci à Rosa@mor pour ses créations.

     

    Monologue... Poème

     

    C'est vrai Je suis comme je suis

    Je me souviens de ma jeunesse

    De mes chagrins et de mes joies

    Je les contemple avec ivresse

    Sans tristesse puisqu'aujourd'hui

    Toi tu existes dans ma vie

    Que tes baisers ont cet émoi

    Quand tu m'enlaces contre toi

    Aperçois-tu Jacques Prévert

    Nous l'avions découvert un jour

    Une simple plaque gravée

    Sur la facade d'un café

    Ce poète à la cigarette

    A qui j'ai emprunté ces lettres

    Ces mots je suis comme je suis

    Mon évangile de la vie!

     

    Eymeraude

    Monologue... Poème

    Monologue...

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    C'était hier.

     

     

    http://nousdeux.eklablog.com/  

     

     

    C'était hier.

     Il fait encore nuit. Hélène son petit sac en bandoulière, ferme, frileuse, sa veste de daim fauve. Autour d’elle, les lumières de la ville allument d’un teint blafard les vitrines fermées.

    Un coup d’œil discret sur la montre bracelet de daim lui aussi. Vite ! L’heure tourne et le train n’attend pas. Le matin ne tardera plus à inonder  de sa clarté la rue déjà bruyante des voitures et des hommes.

     

    Devant elle, se dresse, imposante, la gare du Nord, bâtisse du dix-neuvième siècle.  Véritable ville dans la ville, ruche bourdonnante où se côtoient les petites gens, les gens pressés.

     

    Chaque fin de semaine, Hélène emprunte, de son logement,  le même chemin à pied, sans effort. Son esprit se met en sommeil durant les jours qui la  sépare de ce départ hebdomadaire. Elle fait les choses, vaque à ses occupations, le sourire aux lèvres, comme si de rien n’était. Et pourtant.

     

    Hélène a quinze ans. Des cheveux bruns et courts, auréole sombre qui contraste au regard clair, si pâle que parfois s’y reflète la vague, quand elle se fracasse sur la falaise de craie.

     

    La pendule plaquée sur le mur  de la vaste station de pierres élimées, égraine les secondes.  La grande aiguille elle, prend tout son temps. Tic-tac… Tic-tac.

     

    Comme c’est long… Elle ferme les yeux. Lentement le vide envahit son espace. Le silence la comble.  Appuyée contre un pilier, son esprit s’évade. La vision de ce havre qui l’attend, Hélène la respire. Les battements de son cœur s’accélèrent.  Le jardin où l ‘été, elle trouve refuge, allongée sous la fraicheur des groseilliers. Des groseilles à macros, joufflues, à la chair acidulée. Et puis le chien Schuman ce bon vieux bâtard qui tire sur sa chaîne dès qu’il entend le sifflement du petit train, qui la saluera de joyeux aboiements !

    Comme c’est bon… Retrouver sa campagne,  ces racines qui vous font tenir debout. Un soupir. Elle se décide à sortir de cette torpeur confortable. Le brouhaha la prend, diluant l’instant passé.

     

    Autour d’elle pareils à des aveugles, un manteau, une robe, la frôlent indifférents. Chassé-croisé insensé, qui mène la foule vers une destination connue d’elle-seule.

     

    Il en est de même pour Hélène. Dans quelques heures, l’adolescente, après avoir regardé par la vitre du train, défiler ces plaines infinies, entendra une voix forte clamer

    Le nom de son village. Elle sera arrivée.

     

    A mon grand-Père 

    C'était hier.

     

    C'était hier.

     

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    La sirène et l'Ange.

    Pris sur Internet.

     

    La sirène et l'Ange.

     

    "Tu sais à chaque fois que quelqu'un sort un truc vraiment drôle,

    un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fait rire aussi

    même quand t'es pas là, à chaque fois."

    Greys' Anatomy

     

    La sirène et l'Ange.

     

    Vous La découvrirez, les nuits de pleine lune, boule d'argent qui  éclaire

    le firmament. Telle vénus, l'apparition jaillira d'un fantastique ressac mousseux.

     

    Et Lui, vous le verrez alors, surgissant de la dune. Simple dans sa nudité.

    Effleurant à peine le désert silencieux, il rejoindra la silhouette gracile,

    le regard embué de désir.

     

    Les élèments, accord parfait prendront la forme de l'Eden ! Le sable doux aux

    corps sera plus doux encore et la vague mourante viendra les recouvrir de son linge de soie.

     

    L'astre de la nuit, complice des amants, se voilera la face d'une parure opaque.

    La brise, mêlée au bercement de l'obscur océan, exhaleront leur mélodie aux accents sibylins.

     

    Mais le matin venu, lorsque l'aube nimbée de rosée, déchirera le masque de mon imginaire.

    Vous ne retrouverez sur la plage déserte, nulle trace de ces étranges êtres...

     

    Rien que queques grains de sables mouillés de leurs larmes, d'être ainsi séparés.

     

    La sirène et l'Ange.

     

    La sirène et l'Ange.

     Julia Alekseeva

     

     



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