•  

    Histoire de gare.

     

     

     

     

    La gare... halo de brume craché par l'aube naissante... frileuse, je remonte le col  de ma veste... mon regard découvre légèrement désorienté, la vaste salle déjà bruyante! ...  je l'aperçois... debout... insensible à la foule qui le frôle,  la silhouette m'intrigue... doucement je m'avance... l'observe à la dérobée.

     

    Son âge? ...je n'en sais rien... et cela m'indiffère... non... ce qui m'intrigue est l'émotion qui émane de sa personne... bonheur... espérance... une pointe d'anxiété mal dissimulée... nerveux sans doute... qui attend-t-il... là... face au quai encore désert... une amie? ...un amour? ...dans le froid matinal, les âmes semblent figées... seuls les corps pressés se meuvent...pareils à des aveugles en quête d'une destination connue d'eux seuls.

     

    ...Mais revenons à mon inconnu... sa main, tient fébrile une image.. Non une photo! ... ses doigts... caresse le petit morceau de papier glacé... ses yeux s'embuent imperceptiblement... son cœur bat fort dans sa chair d'homme... quelques minutes encore... bientôt... Elle sera là... d'où elle vient? ... il n'en sait rien... il connait seulement un sourire un peu triste, qui illumine le visage aux traits fins un peu flou... encadré de cheveux sombres... sa voix? ... il l'imagine douce et légère... semblable aux pages écrites par cette messagère d'espoir. soudain  un roulement strident déchire le vaste hangar!.... odeur étrange qui s'échappe de ce transport,  convoyeur de rêves! .

     

    Et dans l'aurore naissante... sur un quai de gare... au cœur d'une ville imaginaire...  deux  flammes solitaires... étrangères l'une à l'autre,  se rejoignent enfin... de leur enlacement... seuls au monde... jaillit l'étincelle! .... 

     

     Histoire de gare.

     

    Histoire de gare.

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  • Des rîmes...

    http://images.4ever.eu/tag/340/planete?pg=2 

     

     

    Essai.. 

     

    Tombée de ma planète

     

     

    Je me suis retrouvée

     

     

    au coeur d’une cité

     

     

    Mystérieuse à souhaits!...

     

     

    Marchant à pas de loup

     

     

    Pour ne pas effrayer

     

     

    Les âmes qui l'habitent…

     

     

    Je me suis décidée

     

     

    A écrire dans le noir

     

     

    Chacun des ressentis

     

     

    Qui dormaient alanguis...

     

     

    Soudain tournant les pages

     

     

    De ce livre insolite,

     

     

    J'ai découvert, surprise

     

     

    Un de mes condisciple

     

     

    Dont la prose émérite

     

     

    M’offrait la rêverie !…

     

     

    Ici des mots d’amour…

     

     

    Et là des mots d’humour !…

     

     

    Que ne suis-je venue

     

     

    faire ample connaissance

     

     

    De ce monde magique

     

     

    Où les mots sont les rois

     

     

    De joutes pacifiques…

     

     

    A travers  rime et prose

     

     

    Charades infinies…

     

     

    Amis je vous dépose

     

     

    Un sublime Merci…     

     

             

     

    Eymeraude 

    POUR VOUS ....

     

     

    Des rîmes...

     

    Pris sur Internet.

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  • ...

     

     

     

    ...

     

     

     

    j'ai souffert J'ai aimé

     

    Ne sachant pas tricher

     

    Des chemins interdits

     

    Parfois j'ai emprunté

     

    Embellir de serments

     

    Une vie solitaire

     

    Rêver de nuits d'amour

     

    Plus douces que nos jours !

     

    Noyée dans mes pensées

     

    Je t'ai laisser t'enfuir

     

    Toi mon âme altérée

     

     Par trop de souvenirs

     

    Mais qu'importe après tout

     

    Si c'était à refaire

     

    Je recommencerais...

     

    Une vie sans amour

     

    Je ne saurais le faire

     

    Je suis comme je suis

     

    Comme l'écrit Prévert

     

    Et ne veux rien changer

     

     Parce que c'est ainsi

     

    Que vous m'avez aimé.

     

     

    Eymeraude

     

     

     

    ...

     

    ...

    FRANCINE VAN HOVE 

     

     

     

    http://showmedesign.net/2012/03/01/paintings-by-francine-van-hove/

     

     

     

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  • ECOUTE... ET BON WEEK-END...

    Mes lèvres ébauchent le dessin d'une lettre ...mais...rien... les mots me fuient... Je sens mon imagination claquemurée... Je les sens pourtant ces mots, au bout de mes doigts... indisciplinés, ils s'échappent à travers mon imaginaire en une farandole dissipée... je les suis du coin de l'oeil..." je t'aime", se cache derrière un coin de mon coeur, qui bat la chamade!..."Je t'attends"...bat la semelle, l'air excèdé de me voir hésiter à le choisir... Auprès de ma lampe opaline à la lumière diffuse, "Amitié" boude...l'aurais-je placé à mauvais escient?... Combien j'aime ces "pleins et déliés" !... je prends plaisir à jouer avec eux , les faisant résonner pour mieux raisonner...ne comprennent-ils pas que sans eux je ne suis rien... misérable, vide, sans âme...de ma sensiblité, naît chacun d'entre eux...jour après jour, nous nous apprivoisons afin de construire un petit monde harmonieux où le rêve permet d'ensoleiller les heures tristes et consoler aussi, peu de chose sans doute, mais essentiel ... tous ces mots, qui nous ouvrent l'horizon, pareils à l'oiseau qui a besoin de ses ailes pour accèder à la liberté,...les phrases sont indispensables pour vivre et communiquer... mais aujourd'hui... ils me manquent...alors...

     

     

    ECOUTE...

     

    ECOUTE...

     

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  • Le prince charmant....

     

     

    « Le prince charmant n’existe pas. »

     

     

    Madeline referme le livre aux pages remplies de belles images. De jolis couples qui se tiennent par la main et

     

    font l’amour sans même y penser, parce que cela fait parti du scénario.

     

    Un soupir et notre belle enfant, le regard dans le vague se surprend à rêver.

     

    C’était quand… C’était où…

     

    Il était beau, grand, bien bâti comme elle les aime. Pas ces jouvenceaux qui vous caressent

     fébriles chiffonnant, robe et chevelure, maladroits qu’ils sont ! En plus, aucun plaisir, si ce n’est que le fou-

    rire dissimulé sous des paupières entrouvertes, en maugréant qu’il en finisse au plus vite !

    Non… Lui, c’était différent. Il s’était approché et sans mot dire, avait saisi la main qui ne se dérobait pas.

    Elle se souvient alors avoir senti son corps inondé d’une chaleur  inconnue. A cet instant précis, Il aurait pu

    l’enlever, l’emmener loin de ce lieu où ombre et lumière, confondent de gentils fantômes qui se frôlent, se

    laissent prendre au charme d’une sono aguicheuse.  Ne plus le quitter, éternité d’un cœur qui s’emballe

    pour le bel inconnu. Se sentir si bien, lovée contre ce corps qui vous guide, vous enlace

    , énerve vos sens en une succession de sensations douces et pressantes.

     

     Comment était-il … Difficile de le décrire, elle se remémore seul le léger souffle régulier qui

    effleurait ses cheveux. Il était donc plus grand, bien plus grand qu’elle ! Et puis Oh !  ses yeux qui

    semblaient lire en elle et s’en amusaient, de quelle couleur étaient-ils…

    Se souvenir, retrouver l’émotion qui rend belle parce que l’autre vous le dit du bout des doigts, le croire et

     faire de ce moment, un merveilleux souvenir.

     

    Madeline, le livre entre les mains, s’abandonne à sa rêverie, elle esquisse un pas, puis deux et la voilà qui

    tourne et tournoie et se laisse couler avec délice au cœur de sa bulle. Silhouette gracieuse qui s’accapare

    l’espace. Le temps stoppe sa course. Les chagrins, la vie et ses vicissitudes s’effacent, ne

    reste que l’ambition de continuer à danser, jusqu’à en perdre la respiration !

    La tête tourne… s’arrêter et reprendre haleine. Essuyer une larme jaillie de la mémoire, qui laisse sa trace

    légère sur la joue. Etrange panoplie que produit parfois un simple livret.  D’autres mots alors se

    superposentà ceux de l’auteur. Les héros se transforment, Lentement ils prennent forme et provoquent la

    résurgence d’une lointaine réalité.

    Ai-je été cette Madeline ou bien n’ est-elle que le fruit de mon imaginaire. Qu’importe, ce soir les notes d’une

     

    musique, m’ont offert leur portée et l'inspiration a fait le reste… « Le prince charmant n’existe pas »…

    Mais qui sait après tout.

     

    Le prince charmant....

     

     

    http://club.doctissimo.fr/volver4/tango-peinture-151705/photo/willem-haenraets-argentino-5103060.html#photo-11656292-fdf-4867846-jpg

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