-
Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve. »
de Edmond Rostand
Extrait du Chantecler
Les mots ont la couleur
D’un serment d’une voix
L’écho d’une senteur
Le souffle d’une joie
Pareil à l’arc-en-ciel
Eventail teinté
De la douceur du miel
L’azur s’est habillé
Sur ma peau parfumée
Suave caramel
Tes lèvres sont baignées
De mon attrait charnel
Le calice bleu roi
Illumine les yeux
Enfiévrés langoureux
Troublés par trop d’émoi
Mon soupir frissonnant
Sous ta joute sanguine
Exhale son serment
Inspiration divine
Mots aux teintes veinées
Les miens se veulent bleus
Lavande ou bleu givré
Je les cible audacieux
Amour sera toujours
Cramoisi de passion
Car le cœur troubadour
Prend pas sur la raison.
Eymeraude
10 commentaires -
Juste quelques mots... mes pensées aussi pour chacun d'entre Vous!
Si Vous le pouvez, profitez du soleil encore généreux pour beaucoup d'entre nous
car lentement ses rayons se font moins chauds pour rejoindre un autre espace
de notre planète... !
Et pour Tous!
Un très bon dimanche!
Je Vous aime,
Eymeraude-Anne.
6 commentaires -
Poème de Mr. Jacques Prévert chanté par Mr Souchon!
http://mortain.free.fr/Culture/Prevert/prevert7.htm
http://nightfairy.eklablog.com/
Merci à ma gentille amie "Un amour de fée" pour cette création magique!
Demain je partirai mon cartable à la main
Avec la peine au coeur de quitter la maison
A l'école j'irai retrouvé mes copains
Ecouter la maîtresse apprendre les leçons
Il faut devenir grand c'est ce que dit papa
Et bien c'est pas marrant et ça ne me plait pas !
Je voudrais me cacher bien au creux de tes bras
Toi ma maman chérie mais tu ne le sais pas
Tu prépares mes habits cires mes chaussures
Moi je veux seulement vivre les aventures
des BD Sperderman ou bien de ratattouille
Je veux pas répéter sans arrêt les chansons
Car c'est pour les bébés moi je suis un garçon
Mon cartable à la main demain je partirai
J'aurai bien du chagrin mais je le cacherai
Car il le faudra bien c'est la vie les copains
Et puis un jour viendra où sera notre tour
Nous prendrons par la main un plus petit que nous
le cartable à la main le coeur lourd mais en vain
Nous dirons allez! c'est l'école ce matin.
Eymeraude
La rentrée est là et tous nos enfants, petits et grands reprennent le chemin
du savoir !
Larmes et sourires se sont mélés mais je suis persuadée que déjà à cette heure
Le calme et l'attention les ont remplacé !
Je trouve touchant de retrouver en ces images le reflet des miennes lorsque j'étais petite,
que mes enfants étaient eux aussi de joyeux bambins !
je souhaite à tous une bonne rentrée studieuse et pas trop ennuyeuse...
Et puis je fais le voeux que tous les enfants du monde puissent aussi en bénéficier.
Puissent nos enfants apprendre la sagesse dans une planète où régneraient justice et paix
Je Vous aime. Anne Caron.
A Mahlon, Ethan, Sarra et Diorane, avec ma tendresse.
12 commentaires -
Une île. Le soleil. Mon ombre qui s'étire indolente sur le sable au grain fin et ce zéphyr qui murmure... A l'horizon la courbe d'une ligne fine. Se mêlent les limbes d'une vie scindée de son passé qui ne veut se fondre tout à fait.
J'aime. Ta voix me dit de conter l'histoire de cette enfant puis de cette femme qui a son tour anima son paysage quotidien de pages d'amour. Je promets.
Sauras-tu jamais combien ton regard a comblé pour moi l'avenir à lui seul. Jour après jour, tes premiers pas, ton premier sourire, ta douceur. Mon enfant, mon amour.
Une île, là bien cachée au fond de mon esprit. Seule la foi parvient à en trouver le chemin.
Sur le manège des saisons, les montagnes, les plaines, Un film qui sans fin déroule son négatif de couleurs, de sons. J'entends les rires, les sanglots et ce zéphyr gonflant encore ses voiles qui éloigne larmes et pluies.
C'est promis, je te raconterai avant que le long sommeil ne m'emporte, le canevas d'une existence jamais achevé, qu'il m'a fallu recommencer maintes fois par crainte du dénouement.
Mais ce soir, si tu veux, prends ma main. je t'enmène avec moi sur cet îlot. Je t'aime.
A ma fille.
17 commentaires -
http://francoisemethot.blogspot.fr/p/galerie_29.html
Qui étais-tu mon inconnu
Toi qui un jour m'est apparu
Toi que jamais je n'ai revu
Dis-moi oh qu'es-tu devenu
Depuis le jour où je t'ai vu
Le moment où tu m'as souri
Ta pensée ne me quitte plus
Et je pense à toi mon ami
Autour de moi rien que l'ennui
Heure sans fin qui s'évanouit
Je reste là les yeux mi-clos
A me morfondre le coeur gros
J'aurais voulu te retenir
A l'instant où tu me croisais
Mais je n'ai que le souvenir
De ton regard et de ton rir(e)
Qui étais-tu mon inconnu
Toi que jamais je n'ai revu
Dis-moi oh qu'es-tu devenu
Mon ami me reviendras-tu
J'ai retrouvé un poème. Il y a fort longtemps que
je l'ai écrit. J'étais vraiment très jeune, douze, treize ans.
Précoce rêveuse, je m'inventais déjà mon univers
qui me semblait plus doux à vivre...
Aimer et être aimer.
Merci de me lire.
Anne-Eymeraude
12 commentaires