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Par Eymeraude le 7 Février 2018 à 18:28
Une maison à volets bleus
J'en ai rêvé parfois tu sais
Je me l'imaginais enfouie
Au coeur d'une forêt touffue
Nul ne saurait m'y retrouver.
Vivre cachée loin de tout bruit
Dis-moi ... ai-je tord d'y rêver.
A.C.
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Par Eymeraude le 5 Février 2018 à 22:17
chut...
Le rêve frappe à votre porte...
Bonne nuit! ♥
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Par Eymeraude le 2 Octobre 2017 à 19:58
Je voulais t'honorer
A toi qui nous reviens
Cycle amical feutré
Aux teintes mordorées
Même pas attristée
D'avoir quitté l'été
je regarde extasiée
La Nature se parée
Jaune rouge et orange
Le paysage change
Avec dans le décor
Quelques nuances d'or
Sur le tapis de feuilles
Qu'éparpillent mes pas
S'ébauche le linceul
D'un refrain d'autrefois
C'était une chanson
Ecrite par Prévert
Où il était question
D'un destin ordinaire
De la vie de la peine
De la fuite des jours
Les mots s'en vont et viennent
Au fil de nos amours.
A.C.
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Par Eymeraude le 28 Septembre 2017 à 15:12
Bonjour Irène!...Cette voix.
Subitement je me retourne....
Une fraction de seconde et me voici des années en arrière...
LUI... Se tient là face à moi.
Il n'a presque pas changé, la chevelure un peu blanchie par le temps,mais toujours attirant, l'intonation de sa voix
un peu grave, sa bouche.... ça y est, me voici à tracer un portrait, un souvenir que je m'étais pourtant jurée d'effacer de ma mémoire.
Cela faisait si longtemps...
Je ne sais si c'était une histoire d'amour ... Je pense que c'était encore mieux... Enfin pour ce qui me concerne
mais LUI... Je n'ai jamais su. Complices nous l'étions,à retrouver des chemins connus de moi, de LUI ....
Que nous avions parcouru chacun de notre côté et qui se rejoignaient dans nos baisers, dans l'étreinte de nos mains.
Deux êtres qui avaient vécu le meilleur... Le pire aussi et qui s'étaient enfin trouvés, comme le soleil et l'été... L'hiver et ses frimas.
Je me souvenais pendant qu'il parlait de sa nouvelle vie... A ces jours, ces mois, où follement amoureuse je n'étais plus moi pour n'être que LUI...
Et puis... Et Puis... Le miroir sans bruit s'est émaillé. Je craignais que son envie irrésistible de séduire ne l'éloigne de moi. je cachais bien sur
ma désespérance, le visage lisse, laissant échapper des éclats de rire qui dissimulaient ma déception... Ma peine aussi.
Je dû essayer d'exprimer par mes mots, mon mal-être mais maladroitement ou bien ne m'entendit-il pas...
Alors, un jour comme ça ... j'ai pris mes affaires, il me faisait face ne semblant pas comprendre... La fierté, La crainte de le perdre me poussait à fuir...
Oui j'ai fui par amour...N'est-ce pas risible?... Les mains dans les poches, LUI à peine décontenancé, ne fît rien pour me retenir, se contentant d'une phrase
banale comme "Alors tu me largues"?...
Je suis montée dans ma voiture, le sac jeté au fond du coffre. la vitre baissée, la première vitesse enclenchée, je lui lançais
"Si un jour tu te rends compte que je suis essentielle à ta vie... Rappelle-moi"
Le rétroviseur, me renvoya sa silhouette jusqu'au coin de l'avenue. Je parcourue alors quelques kilomètres avant de stopper... De m'écrouler en larmes,
mais au moins ne l'a -t-il jamais su.
Et nous voici à nouveau face à face... Il est des personnes qui passent dans votre existence...Des personnes qui vous ont donné ce qu'ils pouvaient,
mais qui pour des raisons ignorées de moi, la narratrice, ne savent pas aimer... Ne peuvent plus aimer... Ou ne montrent pas leurs sentiments... OU BIEN aurais-je dû...
Le son de ses paroles me ramènent à la réalité... "Oui nous pourrions nous revoir... Pourquoi pas...." Tu as une compagne... Ah c'est possible... Avec plaisir..."
Un baiser sur la joue... J'hésite... Mais déjà le bruit de la rue étouffe le dernier sanglot à peine perceptible.
A.C.
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Par Eymeraude le 30 Août 2017 à 20:55
Tu m'as dit "tu sais la pluie moi ça m'est égal, et puis j'ai un parapluie et même une voiture"...
De l'autre côté de ce fil invisible, je souris... Je ne te connais pas vraiment mais le ton de ta voix m'est déjà familière.
Nos rendez-vous au téléphone, je me surprends à les attendre. Partager rires et confidences, parler de nos vies, des souvenirs
à l'un, à l'autre... Oui comme cela fait du bien... Et puis le son se fait plus calme, je devine la respiration, un souffle régulier,
un bruissement léger qui arrive jusqu'à mon oreille et gagne mon esprit à me faire clore les paupière.
On entend mieux les yeux fermés.
Prière du soir, pleine d'espoir qui me rassure sans trop savoir pourquoi... Tu me dis aussi "On a qu'une vie"... Je le sais
mieux que quiconque, moi qui ai perdu ceux que j'aimais et qui m'aimaient... Le cercle des disparus prend de l'ampleur
sournoisement, mois après mois... année après année... Et marmonne "A qui le tour"...
Alors... repoussant le trépas, mon âme va vers toi, passager du temps... le mien, ce temps, qui sait...S'ajoutera peut-être au tien....
...Que le soir vienne.
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